Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 17 avril 2023 à 09h42
Après la défaite de Troyes à Marseille dimanche soir (1-3), le capitaine troyen Adil Rami a encore fait le show en zone mixte, chambrant un ancien coéquipier phocéen.
Sacré Adil Rami... De retour à l'Orange Vélodrome avec Troyes dimanche soir, l'ancien Marseillais (2017-2019) n'a pu empêcher la défaite de son équipe (1-3), qui file tout droit vers la Ligue 2 avec sa 18e place et désormais 10 points de retard sur Brest (16e), le premier non-relégable. Le champion du monde 2018 n'en a toutefois pas perdu son sens de l'humour, comme on a pu le constater en zone mixte à l'issue de la rencontre. Dans un premier temps, le capitaine de l'ESTAC est revenu sur sa fin d'aventure difficile à l'OM, où il d'abord vécu "un rêve d'enfant" avant de voir son contrat rompu pour faute grave, lui qui avait manqué un entraînement sans autorisation pour aller participer au tournage de l'émission Fort Boyard.
Germain n'avait rien demandé...
"Ça a été compliqué pour moi, injustement. C'est compliqué parce que j'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup de regrets, de remords. Parce que je me connais et je sais très bien que j'attendais cette troisième année avec impatience pour pouvoir prendre ma revanche sur ma deuxième année, moi je suis comme ça. Je parle, et j'assume. Le problème, c'est qu'on m'a coupé l'herbe sous le pied. Je ne pourrais jamais l'oublier. Et ça c'est une très, très grosse blessure. Mais je n'ai pas été hué, ni sifflé, ni insulté aujourd'hui donc ça me fait vraiment plaisir." Relancé sur le fait que d'autres anciens joueurs de l'OM ont été plus chahutés pour leur retour, le défenseur de 37 ans a envoyé une petite pique à son ancien coéquipier Valère Germain, sans le nommer, qui avait été sifflé au « Vel » avec Montpellier. "Oui, mais moi je n'ai pas loupé mon face-à-face", a-t-il répondu, faisant vraisemblablement référence au raté de Germain contre l'Atlético de Madrid en finale de la Ligue Europa 2018. "Je rigole, on me connaît", a conclu l'impayable Rami.