Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 20 septembre 2023 à 16h32
Au moins n'aura-t-il pas connu la défaite en championnat... Marcelino récupère le peu glorieux record du plus petit nombre de matchs dirigés en tant que coach de l'Olympique de Marseille (hors intérimaires), au sommet d'une pyramide déjà bien fournie.
Ils sont finalement très nombreux, comme Marcelino, à ne pas avoir fait long feu sur le banc de l'Olympique de Marseille. C'est déjà un Espagnol qui détenait le précédent record, Javier Clemente avec quinze matchs seulement de novembre 2000 à avril 2001. L'ancien sélectionneur de la Roja avait remplacé en cours de saison Abel Braga qui, lui-même, n'était resté que trois mois pleins et à peine une petite rencontre de plus (seize matchs). Tomislav Ivic - déjà en place de juillet à octobre 1991 - était ensuite devenu le troisième entraîneur de cette drôle de saison 2000-2001, demeurant en poste d'avril 2001 jusqu'à la fin de la première partie de la saison suivante, au mois de décembre, pour un total de quinze matchs lui aussi. Albert Emon lui avait succédé pour finir la saison, soit un total de 21 matchs.
Au 21eme siècle, Philippe Troussier et José Anigo font aussi partie de ceux qui ne sont pas restés un exercice entier, le premier de novembre 2004 à juin 2005 pour 23 matchs, en remplacement de... José Anigo qui avait déjà effectué un premier passage éclair de janvier à novembre 2004. Mais pas autant que le deuxième, de décembre 2013 à juin 2014 (26 matchs). Parmi les innombrables autres techniciens à ne pas avoir bouclé une saison à la tête de l'OM, on citera aussi et plus récemment Michel (d'août 2015 à avril 2016) remplacé par Franck Passi (d'avril à octobre 2016, avant Rudi Garcia).
Mais il y a également eu Bernard Casoni (de novembre 1999 à juillet 2000), Henri Stambouli (de janvier à septembre 1995) ou même le mythe Raymond Goethals qui avait multiplié les courtes apparitions (de janvier à juillet 1991, puis d'octobre 1991 à juin 1992, et enfin de novembre 1992 à juin 1993). Et bien sûr Franz Beckenbauer, peut-être le plus grand flop de l'époque Bernard Tapie (de septembre 1990 à janvier 1991). Ou, en remontant plus loin encore, Albert Batteux (de septembre 1980 à avril 1981), Jules Zvunka (de février à juillet 1977), José Arribas (d'août 1976 à février 1977), Mario Zatelli (de mars à juillet 1972) ou Armand Penverne (de juillet à décembre 1962).