Axel Allag, Media365, publié le lundi 24 février 2025 à 11h58
Deux jours après ses accusations de corruption sur l'arbitrage en Ligue 1, le président de l'OM Pablo Longoria a brisé le silence dans un entretien accordé à l'AFP.
Pablo Longoria a brisé le silence après ses propos polémiques concernant l'arbitrage en Ligue 1. Samedi soir, dans les couloirs de l'Abbé-Deschamps, le président de l'OM n'a pu contenir sa frustration alors que le club phocéen a essuyé une défaite large face à Auxerre (3-0) et que Derek Cornelius a été expulsé peu après l'heure de jeu, lorsque le score était de 1-0 pour les locaux. "Quelle corruption! C'est de la corruption totale dans ce championnat de merde", a-t-il lâché, évoquant dans la même veine "une vraie corruption" en Ligue 1.
"Je n'ai jamais de la vie pensé à quelque chose comme des échanges d'argent"
Sous le coup d'une lourde suspension, qui pourrait aller jusqu'à 12 matchs selon l'appréciation de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) qui a été saisie par le Conseil national de l'éthique (CNE), le président de l'OM s'est exprimé ce lundi auprès de nos confrères de l'AFP. "Je tiens à dire qu'il n'y a pas de corruption dans le foot français. La forme n'était pas appropriée et ce mot, je le regrette", a affirmé le dirigeant de l'OM, qui va devoir composer avec la plainte de l'ensemble des arbitres de Ligue 1 pour diffamation, comme expliqué dimanche par Jérôme Brisard avant le match Nantes-Lens. "Je suis très auto-critique avec moi-même, je ne peux pas accepter de donner ce type d'image. Un président de club ne peut pas se comporter comme ça. Rien ne justifie la forme et je ne suis pas content de moi-même", a continué Longoria, auquel on a expliqué sens du mot corruption en français, moins large qu'en espagnol. "Attention, ça ne justifie rien. Mais je n'ai jamais de la vie pensé à quelque chose comme des échanges d'argent ou des transactions financières, jamais je ne me permettrais ça".
En colère contre l'arbitrage depuis l'entame de la saison, le président du club phocéen a noté qu'il fallait "améliorer beaucoup de choses pour éviter la confusion pour tout le monde". Puis de garder la même ligne de conduite concernant un OM se sentant toujours lésé par l'arbitrage. "Même si rien ne la justifie, il faut comprendre comment tu arrives à cette colère. Ma première responsabilité, c'est de défendre mon club. Il y a eu cette saison beaucoup de décisions arbitrales sur lesquelles je considère que l'OM a été défavorisé". La réception de Nantes, dimanche à l'Orange Vélodrome (20h45), s'annonce tout de même bouillante dans ce contexte polémique.