Axel Allag, Media365, publié le mardi 17 décembre 2024 à 12h00
Sous la lumière des projecteurs depuis sa prestation critiquée lors d'OM-LOSC (1-1), Willy Delajod a été soutenu par sa direction lundi, après analyse des situations litigieuses de ce match.
Pour la direction technique de l'arbitrage (DTA), c'est limpide, il n'y a pas eu d' "erreur manifeste" commise par Willy Delajod lors du très disputé OM-LOSC, samedi à l'Orange Vélodrome (1-1). Les deux entraîneurs, Roberto De Zerbi et Bruno Genesio, ont trouvé à redire concernant les décisions de l'homme en noir, qui va porter plainte en raison des menaces reçues, notamment sur les réseaux sociaux. Toutefois, donc, la DTA a communiqué lundi concernant les décisions litigieuses de la rencontre, avec des analyses claires.
"Aucune infraction" et pas d'"erreur manifeste" sur deux actions litigieuses
Le contact entre Pierre-Emile Höjbjerg et Hakon Arnar Haraldsson à la 36ème minute de jeu et dans la surface de réparation de l'OM méritait-il un penalty en faveur des Dogues, comme estimé par Genesio ? "Les images montrent que le joueur marseillais joue le ballon et touche clairement celui-ci en premier, avec un geste maîtrisé en direction unique du ballon. C'est ensuite que le joueur lillois touche le ballon et vient heurter la jambe de son adversaire. Il n'y a donc aucune infraction : la bonne décision de ne pas siffler pénalty a donc été prise par l'arbitre", a mis en avant la direction technique de l'arbitrage.
L'autre action litigieuse analysée concerne le contact entre Gabriel Gudmundsson et Pierre-Emile Höjbjerg, encore lui, mais dans la surface de réparation du LOSC, à la 80ème minute. Là encore, selon la DTA, la décision de Willy Delajod s'est révélée être bonne. "Le joueur marseillais a d'abord pleinement l'opportunité de jouer le ballon de la tête et c'est dans un second temps que le contact avec le joueur lillois intervient. En conservant sa course de déplacement, le défenseur tente naturellement de se positionner dans la trajectoire du ballon. L'intervention du joueur lillois peut ainsi être considérée comme ne relevant pas d'une faute au sens des lois du jeu", a précisé la DTA, estimant donc que "c'est la raison pour laquelle l'intervention de l'assistance vidéo à l'arbitrage, après analyse, n'était pas attendue au titre de l'erreur manifeste".