OM : Les supporters marseillais en colère

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Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 13 mars 2023 à 11h03

Les supporters phocéens ont fait part de leur mécontentement lors d'OM-Strasbourg, après la piteuse élimination en Coupe de France. Et le match nul face aux Alsaciens n'a pas dû les rassurer...

Ce ne sera donc, a priori, pas encore pour cette année. En quête d'un trophée depuis 2012, quand ils avaient remporté la Coupe de la Ligue, une compétition depuis disparue, les Marseillais risquent de boucler une nouvelle saison sans titre. Eliminés de la Ligue des champions dès la phase de poules, puis piteusement sortis de la Coupe de France par Annecy en quarts de finale, ils comptaient 11 points de retard sur le leader parisien avant de recevoir Strasbourg dimanche soir, en clôture de la 27e journée de Ligue 1. Et pour ce retour à l'Orange Vélodrome, 11 jours après l'humiliation face aux Hauts-Savoyards, les supporters phocéens n'ont pas manqué de manifester leur mécontentement à travers des banderoles, alors que le dernier titre de champion remonte à 2010. "Direction muette, refus de communication, fautes professionnelles en Ligue des champions et en Coupe de France... Doit-on se contenter d'un titre en 30 ans ?", pouvait-on notamment lire chez les Fanatics.


"Ni oubli ni pardon"

Et si, du côté du CU84, c'est un tifo en hommage à la journée de la femme qui a été déployé, la Vieille Garde, également présente dans le virage Sud, n'avait visiblement pas oublié l'élimination face à la formation de Ligue 2, avec une banderole au message particulièrement clair : "Ni oubli ni pardon". C'est donc dans une drôle d'ambiance que les joueurs d'Igor Tudor ont accueilli les Alsaciens. L'expulsion de Leonardo Balerdi peu avant la demi-heure de jeu a compliqué les choses, mais Chancel Mbemba a ouvert le score (49e), avant qu'Alexis Sanchez ne double la mise sur penalty (76e). Mais alors que les Provençaux se dirigeaient vers un précieux succès, Jean-Eudes Aholou a signé un doublé en moins de deux minutes (88e et 89e). Un match nul (2-2) qui ne fait donc pas leurs affaires, alors que se profile un déplacement périlleux chez les invincibles rémois de Will Still.

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