Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 14 février 2025 à 15h59
L'idylle est de plus en plus établie entre l'Olympique de Marseille et son entraîneur, qui accueillent Saint-Etienne samedi à 17h.
Roberto De Zerbi n'a pas le sentiment de travailler à Marseille, où il a créé une véritable connexion en peu de temps. Après des débuts un peu plus difficiles, l'entraîneur italien semble avoir définitivement conquis les supporters : "Travailler sans y mettre le cœur, sans mettre une partie personnelle de moi, ce n'est pas pour moi, sinon j'ai du mal à m'exprimer. J'ai besoin de ce sentiment d'être vraiment proche avec les gens. Je suis venu parce que je cherchais un environnement qui me fasse rêver et qui me donne la chair de poule." A la veille de la réception de Saint-Etienne, les Marseillais, solides dauphins du PSG, pourraient prendre au moins temporairement neuf points d'avance sur Nice et Monaco s'ils battent l'ASSE.
"On peut croire que je me laisse transporter, mais je garde de la lucidité"
"Quand tu crées une connexion de ce genre, ce n'est plus un travail. Avec Medhi Benatia, on est déjà en train de préparer les années suivantes." Avec la même idée, pour reprendre à nouveau ses propres mots, de voir ce qu'il peut offrir aux personnes qui viennent supporter l'OM, afin de bénéficier ainsi d'un des seuls métiers qui permettent de transmettre autant d'émotions à des inconnus.
Passionné extrême, Roberto De Zerbi l'est aussi dans ses causeries d'avant-match, où il demande parfois à un joueur de prendre la parole : "La chance d'un coach, c'est d'avoir beaucoup de leaders, c'est ce que je veux. Je n'ai pas besoin de parler pour me sentir l'entraîneur. Parfois je le fais et je dis ce que je sens à ce moment-là, parfois je leur laisse ce travail." Le technicien italien se dit habitué à rester lucide dans l'émotivité : "On peut croire que je me laisse transporter, mais je garde de la lucidité." En rappelant que le match de samedi, finalement comme tous les autres, se jouera également sur l'émotion.