OL : Prud'homme se «pose des questions» et dénonce un traitement déséquilibré par rapport au PSG

OL : Prud'homme se «pose des questions» et dénonce un traitement déséquilibré par rapport au PSG ©Icon Sport, Media365

Emmanuel LANGELLIER, Media365, publié le samedi 15 mars 2025 à 12h21

Sanctionné par la Ligue, l'Olympique Lyonnais ne goûte guère les décisions de l'instance et estime que le PSG a bénéficié de plus de clémence.

Mercredi, la LFP a sanctionné l'Olympique Lyonnais d'une fermeture partielle pour un match ferme de la tribune nord du Groupama Stadium. Une sentence qui sera appliquée dimanche après-midi à l'occasion de la réception du Havre dans le cadre de la 26e journée de Ligue 1 (coup d'envoi à 15h00). La raison ? « Usage d'engins pyrotechniques et expressions orales et visuelles constatées » au cours du choc face au Paris-Saint-Germain (2-3), le 23 février dernier. Il y avait eu des fumigènes et des banderoles qui n'étaient pas passées inaperçues. « Labrune corrompu, à genoux devant Nasser, vous êtes la honte du football français », avait-on pu notamment lire.

Prud'homme dénonce « un climat délétère autour de l'OL depuis le début de saison »

La sanction interroge du côté de l'OL qui a pris la parole par l'intermédiaire de Laurent Prud'homme, son directeur général. Ce dernier a indiqué auprès de l'AFP que le club rhodanien ne ferait pas appel et a demandé de « replacer les banderoles incriminées vues à l'occasion de la réception du Paris Saint-Germain dans leur double contexte ». « Au match aller, il y a eu des banderoles de supporters du PSG et des chants incroyablement injurieux contre les Lyonnais entraînant un arrêt du match durant 4 minutes avant que cela ne reprenne de plus belle au point que notre délégation a quitté la tribune présidentielle dès la 85e minute », détaille le dirigeant. L'ancien patron de L'Equipe souligne aussi que le PSG n'avait été sanctionné que de 2 000 euros d'amende par la LFP.

Pour l'OL, le PSG a bénéficié de davantage de clémence et il dénonce un traitement déséquilibré par rapport au club de la capitale. « Au final, nous sommes essentiellement sanctionnés d'un match ferme de fermeture partielle de tribune et d'une amende de 10 000 euros pour les banderoles. Je me pose donc des questions », lâche Laurent Prud'homme qui dénonce également « un climat délétère autour de l'OL depuis le début de saison à l'image des 6 réserves déposées (...) sur la présence de Thiago Almada pourtant autorisée par la Ligue. Au début, c'était de l'acharnement. Cela devient du harcèlement ». Pour rappel, le jeune joueur brésilien, qui joue de plus en plus, en se montrant à son avantage, est un élément de Botafogo, autre club dont John Textor est le propriétaire. Avant les matchs du week-end, Lyon est 6e du classement à 2 points de Lille et Monaco.

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