Axel Allag, Media365, publié le mercredi 21 décembre 2022 à 23h20
L'Equipe indique ce mercredi que la cour d'appel du tribunal administratif de Paris a débouté l'OL dans son procès intenté à la LFP, en lien avec l'arrêt de la saison 2019-2020 de Ligue 1, en pleine pandémie de Covid-19. Le club présidé par Jean-Michel Aulas réclamait plus de 120 millions d'euros.
Les 126,7 millions d'euros réclamés par l'Olympique Lyonnais ne seront pas touchés. Ce mercredi, comme relaté par L'Equipe, la cour d'appel du tribunal administratif de Paris a débouté le club rhodanien dans son procès qui l'opposait à la Ligue de football professionnel (LFP) pour l'arrêt de la saison 2019-2020 de la Ligue 1 consécutif à la pandémie de Covid-19. C'est le 16 décembre dernier que la décision a été rendue, confirmant le jugement en première instance. A l'époque, l'OL considérait que la Ligue n'avait pas le droit de stopper le championnat via la méthode du nombre de points marqués par match joué et Jean-Michel Aulas avait opté pour l'hypothèse d'une saison blanche, façon qui aurait permis à Lyon de décrocher une qualification en Ligue des Champions via son classement lors de l'exercice 2018-2019. Le classement de la LFP, lui, a engendré une 7ème place pour Lyon, non-qualifié en Europe donc.
Un préjudice non démontré
En conséquence, l'OL a décidé d'attaquer la LFP en justice en saisissant le tribunal administratif de Paris et réclamant 126,7 millions d'euros hors taxe en réparation de son préjudice, dont 19 millions de pertes de droits télé, 2,8 millions de pertes de partenariats et 104,8 millions pour son évaluation du préjudice lié à une non-qualification pour la Ligue des Champions. L'Equipe indique que le tribunal a estimé que l'OL n'était pas en mesure de démontrer le caractère "certain" de son préjudice, en comparaison avec les autres équipes du championnat de France. En gros, que rien ne signifiait que Lyon serait parvenu à terminer sur le podium si la saison avait continué. La LFP, elle, souhaitait préserver au mieux la santé des joueurs. "Au vu de la très grande incertitude quant à l'évolution de la situation sanitaire telle qu'elle pouvait être appréhendée à la date du 30 avril 2020, le conseil d'administration, a pu sans méconnaître [...] l'intérêt des clubs, estimer qu'il convenait d'interrompre les compétitions avant le terme normal de la saison, alors même que d'autres Ligues sportives ont prolongé plus tardivement les compétitions", a estimé la cour d'appel de Paris.