Axel Allag, Media365, publié le mardi 06 septembre 2022 à 16h25
Invité à s'exprimer concernant les propos tenus par Christophe Galtier au sujet des déplacements du PSG, Jean-Michel Aulas a pris la parole ce mardi. Le président de l'OL a défendu l'entraîneur du club de la capitale avant d'aborder les transports futurs de ses joueurs.
L'OL est prêt à prendre certaines mesures concernant les déplacements de ses équipes. Ce mardi, en marge de la pose du premier siège de la future Arena, salle multifonctions du groupe OL, le président Jean-Michel Aulas a affirmé son point de vue sur le sujet polémique du moment. Ainsi, le dirigeant est revenu sur les propos de Christophe Galtier lundi lors de la conférence de presse du PSG et le fameux "char à voile". Le président lyonnais a réagi de façon prudente dans un premier temps : "Je ne veux pas appuyer là où ça fait mal, mais peut-être que la question a été mal posée ou bien mal comprise", a-t-il indiqué dans des propos rapportés par L'Equipe.
"On va tout faire pour qu'il y ait moins de consommation"
Jugeant le sujet comme "très important", il a appelé les sportifs et entrepreneurs à une exemplarité affirmée. "On a évidemment introspecté toutes les possibilités (de déplacement) en interne. Mais sur le plan de l'équipe, il y aura un certain nombre de déplacements qui seront effectués en car", a annoncé Jean-Michel Aulas, qui a déjà songé à un possible changement de moyen de locomotion. "J'ai compris que la SNCF était en train s'essayer d'optimiser sur un certain nombre de déplacements, en particulier, peut-être Paris. On va tout faire, y compris en faisant des efforts, au niveau des équipes, des organisations, au niveau de la direction, pour qu'il y ait moins de consommation. Quand on peut éviter de prendre l'avion, on peut prendre le train ou le car", a-t-il continué.
Contactée par BFMTV, la SNCF a affirmé à titre de rappel qu'elle était "capable de tout proposer dans la limite du possible", comme par exemple aller chercher les équipes au stade et les transférer à la gare. Cependant, elle a jugé qu'il n'était "pas question de fermer une gare à 15 heures pour faire accéder une équipe au train".