Nice : Un huis clos partiel après la banderole anti-Galtier

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 20 avril 2023 à 14h36

Deux matchs, c'est le temps où les supporters ayant déployé le message haineux contre la mère de Christophe Galtier devront délaisser leur secteur de l'Allianz Riviera, et donc leur équipe contre Clermont et Rennes.

L'affaire de la banderole contre la mère de Christophe Galtier continue, puisque la commission de la discipline de la LFP a sanctionné la tribune concernée de l'Allianz Riviera à une fermeture de deux matchs - dont un par révocation du sursis. La partie basse de la Populaire Sud sera donc vide dès dimanche après-midi, contre Clermont, puis face à Rennes dans deux semaines (32eme et 34eme journées de Ligue 1). Dans la totalité de la sanction, il est fait exactement mention d'"usage d'engins pyrotechniques, expressions orales constatées et banderole", mais ce sont bien sûr ces deux derniers méfaits (et plus particulièrement le dernier) qui retiennent avant tout l'attention plutôt que d'éventuels fumigènes.

L'entraîneur du PSG avait applaudi ironiquement puis s'était emporté

Cette polémique, qui avait fait grand bruit il y a une dizaine de jours dans la foulée de la victoire du Paris Saint-Germain à Nice (0-2), a vite été étouffée par l'autre scandale d'ampleur qui concerne désormais la polémique de racisme présumé contre l'entraîneur passé de l'OGCN au PSG. Christophe Galtier, après avoir applaudi ironiquement les supporters pour leur message (ce qui avait tendu l'atmosphère jusque sur la pelouse, Jean-Clair Todibo venant notamment s'en prendre à son ancien coach), s'était encore emporté face aux médias juste après la rencontre, rappelant que sa mère avait 83 ans et qu'elle sortait d'un cancer.


A noter enfin que la Commission de discipline, de manière plus classique, a également puni de trois matchs ferme le joueur lensois Salis Abdul Samed pour son expulsion directe de samedi lors du choc sur le terrain du Paris Saint-Germain (3-1). Ce dernier s'était rendu coupable d'un tacle très dangereux sur la jambe d'Achraf Hakimi.

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