Montpellier : Une tribune fermée 6 matchs après des banderoles homophobes

Montpellier : Une tribune fermée 6 matchs après des banderoles homophobes©Panoramic, Media365
A lire aussi

Axel Allag, Media365, publié le mercredi 08 février 2023 à 23h03

Après les incidents à la Mosson le 15 janvier dernier face à Nantes (0-3), la Ligue de football professionnel (LFP) a sanctionné Montpellier. Déjà fermée lors du dernier match à domicile, une tribune restera close pour cinq nouveaux matches de Ligue 1 à cause du déploiement de banderoles à caractère homophobe.



La sanction est tombée pour Montpellier. Après les débordements observés le 15 janvier durant le match Montpellier-Nantes (0-3), marqué par des "incidents", "l'usage d'engins pyrotechniques" et des "banderoles à caractère injurieux et discriminatoire", la commission de discipline de la LFP a dévoilé ses sanctions. Ainsi, Le club héraultais est condamné à la "fermeture pour six matches, dont deux matchs par révocation du sursis, de la tribune Étang de Thau du stade de la Mosson et du Mondial 98" et à "10 000 euros d'amende". Il est à noter que l'un de ces six matchs a déjà été purgé à titre conservatoire le 1er février dernier lors de la réception du PSG (1-3). Face à Nantes, les supporters locaux avaient effectué une grève des encouragements durant 15 minutes et déployé des banderoles avec des propos insultants et homophobes. 15ème de Ligue 1, Montpellier, désormais entraîné par Michel Der Zakarian qui a remplacé Romain Pitau, pourra de nouveau compter sur le soutien de ses supporters dans la tribune fermée contre Rennes, le 23 avril prochain.

Nicollin suspendu 2 matchs après propos grossier contre Frappart

Par ailleurs, une autre sanction est tombée, contre Laurent Nicollin. Le président de Montpellier a tenu un propos grossier à l'encontre de Stéphanie Frappart, dimanche à Strasbourg (0-2). Expulsé à la demi-heure de jeu, le dirigeant s'est vu infliger deux matchs de suspension de banc de touche et de toutes fonctions officielles au président du club. Mercredi après-midi, en marge de la présentation du nouvel entraîneur, il a d'ailleurs regretté son propos en conférence de presse. "Je m'excuse si je l'ai vexée, mais je ne visais pas Madame Frappart. J'ai eu un excès d'humeur sur le banc de touche dimanche à Strasbourg, et je le regrette. Mes mots ont dépassé ma pensée. Je m'en excuse si cela l'a blessée", a-t-il affirmé.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.