Montpellier : Le club est-il en péril ? Le président Nicollin répond

Montpellier : Le club est-il en péril ? Le président Nicollin répond ©Icon Sport, Media365

Emmanuel LANGELLIER, Media365, publié le vendredi 14 février 2025 à 23h23

Lanterne rouge du championnat de France, Montpellier a dû vendre cet hiver pour ne pas se mettre en grande difficulté.

Avant la 22e journée de Ligue 1 qui débute vendredi soir avec le match Brest-Auxerre, Montpellier occupe la 18e et dernière place de la Ligue 1. Vainqueur de deux matchs de suite en janvier - contre l'AS Monaco (2-1) et à Toulouse (2-1) - le MHSC a surpris agréablement ses supporters avant de revenir sur terre, la conséquence de deux nouvelles défaites survenues depuis (0-2 devant Lens et à Strasbourg). Il n'a pourtant que 3 points de retard sur Saint-Etienne (16e) et 6 sur Nantes (15e) à 13 journées de la fin de l'exercice 2024-25. Sur le plan financier, l'institution héraultaise a récolté 13 millions d'euros durant le mercato d'hiver en se séparant de Mousa Al-Tamari, Akor Adams et Arnaud Nordin.

Nicollin : « Ce n'est pas une période évidente »

« Il va manquer un peu d'argent pour finir la saison, mais la holding familiale mettra ce qu'il faut. C'est plus facile si ce sont 500 000 ou 1 million d'euros que 10 millions. On parle du sportif, mais à cause de cette crise financière, on se sépare de personnes salariées au club. Ce n'est pas une période évidente, reconnaît Laurent Nicollin, le président montpelliérain, dans le Midi Libre. Malgré tout, on a la chance d'avoir le groupe Nicollin qui a permis de recaser 10 ou 12 personnes. Vous savez, quand on dit qu'on est une famille, on essaie de faire du mieux possible. »

« On a réussi à faire ce qu'on avait dit à la DNCG »

Mal en point sportivement et en délicatesse financièrement, le club est-il en péril ? Le président Nicollin répond : « Cette saison, non. L'année prochaine sera une autre étape. Mais on a réussi à faire ce qu'on avait dit à la DNCG. On est en plein dans le plan. Mais si on ne vend pas Tamari et certains joueurs, c'est peut-être un dépôt de bilan. Il faut être conscient que la holding familiale peut abonder, mais ce n'est pas extensible. On a une société qui fait des résultats positifs, mais qui ne ramène pas non plus des milliards. Il me faut 2 ou 3 ans pour assainir financièrement le club. » Le patron du MHSC explique aussi qu'ouvrir le capital « n'est pas une option pour l'instant ». « La seule, c'est le maintien absolu. » Montpellier reçoit l'Olympique Lyonnais (6e), dimanche (15h00) en championnat.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.