Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 16 janvier 2023 à 18h59
Si Montpellier perdait face à Nantes, ce qui est arrivé (0-3, 19eme journée de Ligue 1), une partie des fans de la Butte Paillade souhaitait pénétrer sur l'aire de jeu au coup de sifflet final, afin d'accentuer la pression face à la situation sportive.
Banderoles homophobes, puis bombe agricole à la quinzième minute et jets de fumigènes, ce qui a provoqué l'interruption du match durant un bon quart d'heure : c'est donc ainsi que Montpellier - Nantes a démarré dimanche à la Mosson, avant de se terminer par une nouvelle défaite 3-0, les Héraultais terminant à neuf. D'après RMC Sport, il n'était pas forcément nécessaire de procéder à cet arrêt momentané de la rencontre, puisque les arbitres semblaient tenir la situation sous contrôle. En tout cas, la préfecture n'a absolument pas été mêlée au processus de décision. Puis, à la mi-temps, les supporters de la Butte Paillade se sont à nouveau signalés alors que le speaker avait clairement énoncé à la reprise du jeu que c'était "à vous de voir", car le match ne reprendrait pas en cas de nouvelle interruption.
Des bagarres ont en effet éclaté entre les membres du même groupe, en raison de dissensions sur les suites à donner au mouvement, entre ceux qui auraient aimé envahir la pelouse à la fin du match et les autres qui voulaient juste partir du stade. Sous l'encadrement des forces de l'ordre, c'est cette dernière solution qui a été privilégiée, ce qui n'a pas empêché le gardien Jonas Omlin de venir parler aux rares personnes restantes. Le défenseur Christopher Jullien s'est lui exprimé face aux journalistes : "Qu'ils montrent leur rancœur, c'est leur droit. Après, il y a deux types de personnes : ceux qui voient le négatif et les autres. J'ai joué à Fribourg, avec qui je suis descendu, et jusqu'à la dernière journée, ils nous ont encouragé. Si notre douzième homme veut nous tirer dessus, O.K. Il reste 19 matchs pour se sauver, reste juste à savoir si on l'aura avec nous."