Patrick Juillard, Media365, publié le vendredi 15 mars 2024 à 14h45
Arrivé à l'Olympique Lyonnais cet hiver en provenance de La Gantoise, l'attaquant international nigérian Gift Orban est revenu sur ses débuts et son parcours dans un entretien accordé à L'Équipe.
Arrivé à l'Olympique Lyonnais cet hiver, Gift Orban s'est longuement confié au quotidien sportif L'Équipe. Dans un entretien publié ce vendredi, le transfuge de La Gantoise, acheté 12 millions d'euros, est notamment revenu sur ses débuts entre Saône et Rhône. « Quand je suis arrivé ici, je savais qu'il faudrait que je sois patient. Même si je ne suis pas vraiment un attaquant qui patiente, s'est-il amusé. Je veux jouer. Mais au fur et à mesure, j'ai compris que je devais être patient et que mon heure allait venir. Alors même si on me donne dix ou quinze minutes, je vais tout faire pour aider l'équipe. »
Orban : « Lacazette m'a très bien accueilli »
Arrivé avec l'ambition, une taquinerie selon lui, de prendre la place d'Alexandre Lacazette, l'international nigérian d'origine togolaise souhaite apprendre aux côtés du "général". « On rigole beaucoup et il y a du respect entre nous. Quand je suis rentré dans le vestiaire et que j'ai vu une légende comme Alexandre Lacazette, qui joue à mon poste... C'est une grande légende qui peut me montrer beaucoup de choses pour évoluer dans ma carrière et dans ma vie. Je suis content car il m'a très bien accueilli, comme tout le monde ici », poursuit celui qui dit essayer de « canaliser » son mauvais caractère.
Le souvenir d'une enfance difficile
Originaire de l'État de Benue, l'un des plus pauvres du Nigeria, Gift Orban n'oublie pas d'où il vient. Dans cette même interview, l'attaquant, auteur pour l'heure d'un seul but avec l'OL, évoque son enfance difficile. « Si tu es pauvre en France, l'État peut t'aider, des associations peuvent prendre soin de toi. En Afrique, personne ne te donnera rien et tu vas mourir de faim. C'est pour ça qu'on veut tous jouer au football, a-t-il rappelé. On ne peut même pas comparer, ça ne sera jamais pareil. Il faut l'avoir vécu comme moi. Tu dors dans des endroits... C'est trop dur. Puis tu te lèves le matin et tu ne trouves rien à manger. »