Axel Allag, Media365, publié le lundi 20 janvier 2025 à 08h31
Au terme du match nul frustrant face à Strasbourg (1-1), les Marseillais, de Pablo Longoria en passant par Leonardo Balerdi, Geronimo Rulli, ou encore Luis Henrique se sont emportés face à l'arbitrage de Bastien Dechepy.
Après le coup de gueule de Medhi Benatia suite à l'arbitrage d'OM-Lille en Coupe de France, le club phocéen a encore, beaucoup, parlé de ce sujet suite au match nul concédé face à Strasbourg à l'Orange Vélodrome (1-1). Le premier à prendre la parole a été Leonardo Balerdi, qui n'a pas masqué une frustration générale dans le camp marseillais. "Ça commence à faire beaucoup, il y a des situations vraiment limites. Avec les arbitres, on essaie de rester calme mais s'il ne siffle pas... C'était un penalty clair (sur Jonathan Rowe, ndlr). Ils ont fait 1 000 fautes et l'arbitre n'a pas sifflé. Il a sifflé sur la main. Mettre des rouges seulement pour nous, ça marche ça. Les rouges et les penalties, c'est seulement contre nous. C'est incroyable", a pesté le défenseur central au micro de DAZN.
Longoria : "Chaque week-end, c'est la même chose!"
Toujours au micro du diffuseur, le président Pablo Longoria a lui mis en exergue sa colère après le "scandale" du penalty qui aurait selon lui dû être accordé à son club en raison du contact entre Guéla Doué et Jonathan Rowe. "Je n'aime pas m'exprimer après les matchs pour dire basta. Jusqu'à quand? Vous savez la répétition. L'action du penalty sur Rowe, c'est un scandale! Qu'est-ce qu'il faut en plus? Jusqu'où on va arriver avec l'Olympique de Marseille?! Pourquoi le VAR n'intervient pas? Vous avez joué au football. Une action durant laquelle il ne joue pas le ballon, il met la main dans le dos, action manifeste, c'est pénalty toute la vie!", a jugé le président de l'OM, excédé par les multiples décisions prises contre le club phocéen depuis l'entame de la saison et qui a résumé sa pensée : "Qu'est-ce qu'on cherche? On cherche à pénaliser? Si on est critiques avec l'arbitrage, on cherche à nous pénaliser encore plus.. (...) Mais à un moment on ne peut pas accepter ça! Et je ne l'accepte pas parce que chaque week-end, c'est la même chose!".
Rulli : "La vérité, c'est toujours contre nous"
En zone mixte, Geronimo Rulli a suivi le mouvement. "Pendant la semaine, ils (les arbitres, ndlr) demandent pardon et reconnaissent leur erreur, comme la semaine dernière avec le penalty, comme après celui contre Lyon. La vérité, c'est toujours contre nous", a-t-il pesté, puis d'insister : "Je ne veux pas chercher d'excuse mais c'est toujours contre l'OM". Luis Henrique qui "n'aime pas parler de l'arbitrage" y est aussi allé de son avis : "S'il y a penalty pour les autres ou quelque chose pareil, ils (les arbitres, ndlr) le donnent. C'est comme ça, on doit jouer contre lui aussi".
Roberto De Zerbi, qui n'a rien eu à rajouter par rapport aux propos de son président, a également évoqué le thème de l'arbitrage en conférence de presse. "Je peux juste dire que je vois beaucoup de choses que je ne comprends pas... Je ne suis pas français, c'est peut-être pour cela. Mais l'OM est le club le plus important de France, d'après moi, et je crois que la presse devrait prendre position et donner un avis clair". Relégué à 9 points du PSG, l'OM se déplacera à Nice dimanche avant de recevoir l'OL, le 2 février à l'Orange Vélodrome.