Ligue 1 : Jean-Michel Aulas attaque la concurrence

Ligue 1 : Jean-Michel Aulas attaque la concurrence©Media365

Rédaction Media365, publié le mercredi 24 février 2021 à 09h10

Dans une interview parue ce mercredi dans L'Équipe, le président de l'OL a balayé l'actualité du football français. Avec son franc-parler habituel.

Jean-Michel Aulas ne prend jamais la parole par hasard. Ce mercredi, le président de l'Olympique Lyonnais a accordé un long entretien à L'Équipe pour évoquer les feuilletons chauds du football français. Et s'il a évidemment balayé l'actualité de son club, le boss de l'OL ne s'est pas gêné pour donner son opinion sur d'autres thèmes, comme les remous actuels à l'Olympique de Marseille.

"Gérer un club sans les supporters ? Moi, je ne sais pas faire !"

Après plusieurs bisbilles avec Jacques-Henri Eyraud il y a presque un an au sujet de l'arrêt de la saison, Aulas a encore taclé indirectement son homologue suite à la tension qui couve entre le président de l'OM et les supporters.

«Gérer le club sans les supporters ? Moi, je ne sais pas faire, a lancé JMA. C'est pour ça que j'ai choisi délibérément de le gérer avec eux. Si certains estiment pouvoir faire autrement, qu'ils le démontrent. Mais je pense que ça ne peut pas être tenable". Le président lyonnais a ensuite nuancé son propos en souhaitant une issue positive à cette fracture. "Mais on ne souhaite à aucun club, aucun président et aucun groupe de supporters de vivre ce qui se passe en ce moment à Marseille».

Aulas dégomme aussi Lille, le PSG et Monaco !

Il a aussi été question de la course au titre de champion de France, dans laquelle l'OL est engagé. Personne n'a été épargné par le président lyonnais, qui a égratigné les modèles économiques de tous ses concurrents. «On a à Lille un fonds vautour (Eliott Management Corporation), un PSG avec un Qatar surpuissant, et un Monaco dirigé par des investisseurs russes avec une fiscalité et des charges qui n'ont rien à voir avec les nôtres. Alors je me dis que ce serait quand même un drôle de pied de nez, en étant franco-français et entrepreneur local, d'arriver à battre ces grosses puissances». Le message est passé.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.