Les Niçois lancent le derby contre l'OM en chambrant Payet

Les Niçois lancent le derby contre l'OM en chambrant Payet ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 20 janvier 2025 à 14h20

A une semaine du derby chez les Aiglons, les hostilités sont déjà lancées par les supporters niçois en ville.

Nice - Marseille viendra clôturer la 19e journée de Ligue 1 dimanche soir, un match qui rappelle toujours inévitablement le triste épisode d'août 2021 quand Dimitri Payet était visé et touché par une bouteille (entre autres projectiles) au moment de tirer un corner en fin de match - l'OGCN menait 1-0 mais le match avait été arrêté à l'Allianz Riviera puis rejoué à huis clos, deux mois plus tard, à Troyes (une rencontre qui avait finalement abouti sur un nul 1-1). Plus de trois ans après, les supporters des Aiglons font dans l'humour ou le mauvais goût, c'est au choix, en plaçant l'ancien capitaine de l'OM un peu partout en ville autour de leurs... poubelles à verre.

"Il faut attendre quoi ? Qu'il se passe quelque chose d'encore plus grave ?"

Le trou dédié à la collecte des déchets est placé au niveau du nom, juste sous la tête de Dimitri Payet, là où l'intéressé avait reçu ladite bouteille relancée ensuite en direction des tribunes, ce qui avait provoqué un début d'envahissement de terrain. Ensuite, les Niçois avaient aussi été pénalisés d'un point au classement, mais l'ex-international français ne décolérait pas, ainsi qu'il l'avait confié à L'Equipe : "Si je reste allongé, je me dis que je vais en prendre plus dans la gueule. Après, si je ne me relève pas, on gagne le match 3-0. Je peux sortir avec une minerve et l'histoire, elle est réglée. Mais ma réaction est humaine. Au vu des décisions qui ont suivi et des événements ensuite sur d'autres terrains, on ne va jamais s'en sortir. Il fallait prendre des décisions, justement. Ce match à Nice était l'occasion de mettre un terme à tout ça, mais les sanctions n'ont pas été à la hauteur. Et ça s'est vu ensuite."



Dimitri Payet précisait alors ne pas avoir digéré d'être considéré comme coupable, alors qu'il était "normalement victime" : "Je savais qu'on était parti sur du grand n'importe quoi et je ne me suis pas trompé. Les faits m'ont donné raison. Tant qu'on ne prendra pas des vraies décisions... (...) Mais il faut attendre quoi ? Qu'il se passe quelque chose d'encore plus grave ? Ce sera trop tard." Des paroles qui restent malheureusement bien d'actualité, et même plus que jamais.

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