Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 27 avril 2023 à 22h33
Nul ne sait encore ce qu'il adviendra du Stade de France à partir de 2025. Sera-t-il racheté ou placé à nouveau sous un régime de concession, comme c'est le cas depuis 30 ans (et le début du chantier en 1995) ? Le PSG surveille, Vinci et Bouygues aussi.
Le Paris Saint-Germain aurait assuré à tous ses employés qu'un déménagement au Stade de France n'était pas une priorité, dans un mail que RMC Sport a pu se procurer. Les dirigeants arguent que la maire de Paris, Anne Hidalgo, "refuse publiquement de céder le stade, ce qui place le PSG dans une position difficile et oblige à étudier d'autres solutions" : "A travers cette démarche, nous souhaitons nous offrir une liberté. Celle de pouvoir effectuer, le moment venu, le meilleur choix possible après avoir exploré avec rigueur toutes les possibilités." Le club de la capitale rappelle que sa "volonté première est d'enraciner le club pour de longues années dans un stade à la hauteur des ambitions qu'il porte et des émotions qu'il diffuse, un stade qui incarnera avec chaleur le PSG du 21eme siècle, offrant à son public passionné des expériences inoubliables".
Si tous les supporters, dans une immense majorité, espèrent que ça puisse rester le Parc des Princes, ceux-ci verront probablement d'un bon oeil la prise de position presque simultanée du consortium liant Vinci à Bouygues. Celui-là même qui, depuis 1998, est justement le premier concessionnaire de l'enceinte de Saint-Denis... Dans la lignée du Paris Saint-Germain, le groupement s'est aussi déclaré pour deux scénarios : une cession, mais aussi la possibilité d'une nouvelle concession. C'est sur cette base que l'Etat, propriétaire du stade, fera son choix avant 2025, date de la fin du contrat. Toutes les options restent sur la table, soit une vente en bonne et due forme (au PSG, par exemple), soit une nouvelle concession. Pour le moment, il ne s'agissait que d'un appel à manifestation d'intérêt, pas encore de l'appel d'offres attendu pour cet été.