Le football français doit « se réveiller » selon Fournier

Le football français doit « se réveiller » selon Fournier ©Icon Sport, Media365
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Axel Allag, Media365, publié le samedi 25 janvier 2025 à 11h00

L'ancien secrétaire général de l'OM ex-directeur du football de l'OGC Nice n'est pas optimiste pour le futur du football français.

Julien Fournier tire la sonnette d'alarme. Ce samedi, à la veille d'un Nice-OM qu'il suivra sans doute avec un cœur qui balance en raison de son passé de dirigeant dans les deux clubs du sud de la France, il s'est confié à L'Equipe, abordant le club azuréen dont Ineos s'est éloigné, l'OM version Roberto De Zerbi ou encore l'affaire Galtier dans laquelle le technicien a été relaxé. L'état du football français, lui, est très inquiétant et Julien Fournier ne l'a donc pas caché auprès de nos confrères du quotidien sportif.

"On a à la tête du foot français des dirigeants qui n'ont pas la bonne vision"

D'après Fournier, il est nécessaire de ne surtout pas attirer de "mauvais investisseurs" qui seraient uniquement guidés par des achats peu onéreux. "Pour moi, l'heure est grave, il faut se réveiller. On vit une phase critique, inquiétante, on a à la tête du foot français des dirigeants qui n'ont pas la bonne vision, ni la bonne expertise pour le gérer", a résumé l'ancien secrétaire général de l'OM et ex-directeur du football de l'OGC Nice, poussant pour une meilleure vente du produit que représente la Ligue 1. "Je ne suis pas sûr que les gens qui nous dirigent aiment profondément le foot, le jeu. Ils adorent ce que ça leur procure...", a-t-il déploré.

Celui qui a fréquenté Vincent Labrune à l'OM, du temps de sa présidence à Marseille, a également salué que le président de la LFP était "remarquablement intelligent" et avait "une magnifique analyse de la situation" actuelle du football français. Dans cet entretien, Julien Fournier n'a pu que déplorer, également, l'absence de présidents d'un certain profil, citant Jean-Michel Aulas, Jean-Louis Campora, Bernard Tapie ou encore Pape Diouf qui pesaient leurs mots avant d'aller au conflit. Ce qui est bien moins le cas avec les propriétaires actuels, de Dmitry Rybolovlev à Monaco, de l'émir du Qatar au PSG, ou encore de Franck McCourt à Marseille.

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