Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le mardi 20 juin 2023 à 16h38
Selon des chiffres dévoilés mardi par la Direction technique de l'arbitrage, l'arbitrage vidéo a progressé durant la dernière saison en Ligue 1.
Le VAR, l'arbitrage vidéo, a été utilisé pour la 4eme saison consécutive en Ligue 1 durant l'exercice 2022-23. Comme très souvent, cela a pu faire parler, réagir, questionner, interpeller, agacer, halluciner même, ou contenter, satisfaire, voire plaire ou combler pour certains... Le système de l'assistance vidéo fait maintenant partie du paysage du championnat de France qui s'y est fait. Il a ses partisans et ses ennemis. Ces derniers accueilleront peut-être avec le sourire, ou une certaine satisfaction capable de les faire changer d'avis, les dernières données délivrées par la Ligue de football professionnel.
83 % des 138 « erreurs claires » ont pu être corrigées
Mardi, la LFP a dressé le bilan de l'assistance vidéo à l'arbitrage sur les terrains de Ligue 1 en 2022-23 et il apparait positif. Selon les données collectées par la Direction technique de l'arbitrage, 83 % des 138 « erreurs claires » détectées par les instances durant la dernière saison ont pu être corrigées grâce au recours au VAR. C'est ainsi un taux en nette progression depuis l'apparition de la technologie.
Il était de 68 % en 2018-19 et 75% en 2021-22. On a également appris que le système a été de plus en plus présent avec 3,3 interventions en moyenne par week-end de Ligue 1, contre 2,6 la saison passée. Le temps d'intervention a été légèrement amélioré avec 101 secondes contre 104. Après les 38 journées du championnat de première division, le VAR aura accordé 34 penalties (sur les 134 concédés), en aura annulé 11 et validé 19 buts dans le jeu contre 32 refusés (dont 25 annulés en raison de positions de hors-jeu). A noter aussi 14 exclusions (sur 100 prononcées au cours de la saison) qui ont été accordées suite à l'intervention de l'assistance vidéo. Furieux, le RC Lens avait publié un montage vidéo afin de dénoncer l'arbitrage à Brest cet hiver suite au match nul (1-1) du 5 février. De son côté, l'Olympique de Marseille avait détaillé scrupuleusement les erreurs d'arbitrage dont il pensait être victime sur la saison.














