FIFA : Al-Khelaïfi se défend

Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 08 mars 2022 à 10h43

Alors que le procès en appel du président du PSG et de beIN Media Group et de Jérôme Valcke, l'ex-secrétaire général de la FIFA, s'est ouvert lundi en Suisse, le dirigeant qatarien, déjà acquitté du chef de « gestion déloyale », s'est défendu à la barre.

C'est en Suisse, au Tribunal pénal fédéral (TFP) de Bellinzone, que Nasser Al-Khelaïfi comparait en appel depuis lundi, en compagnie de Jérôme Valcke, ancien secrétaire général de la FIFA. Deux hommes acquittés en première instance en 2020 du chef de « gestion déloyale ». Ils étaient accusés de s'être entendus dans le dos de l'instance internationale. Un contrat avait été signé entre beIN Media Group, dont Al-Khelaïfi, également à la tête du PSG, est président, et la FIFA pour l'attribution des droits des Coupes du monde 2026 et 2030 en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Et le TFP avait estimé que Valcke avait monnayé son soutien à beIN en échange de l'usage d'une luxueuse villa en Sardaigne, la Villa Bianca.

Al-Khelaïfi : "Je faisais confiance à cet ami"

Le dirigeant qatarien a confirmé les propos qu'il avait tenus en première instance, réfutant toute implication dans l'achat et le prêt de cette fameuse villa. "Cette transaction était menée par un ami et Jérôme Valcke, pour leur propre compte", a déclaré Al-Khelaïfi à la barre, rapporte Le Temps. Et alors que le président lui a rappelé qu'il avait paraphé une procuration pour l'acquisition de la Villa Bianca, et un mandat pour sa rénovation, le président parisien a répondu : "Je faisais confiance à cet ami qui est comme un frère pour moi et je paraphais tous les documents qu'il me présentait." Al-Khelaïfi a également indiqué qu'il ne jouait pas de rôle lorsque beIN Media Group négociait des droits pour des compétitions sportives, et que son titre de ministre d'Etat au Qatar n'impliquait pas d'activité gouvernementale, mais uniquement représentative. Valcke a lui aussi réfuté tout lien étroit avec Nasser Al-Khelaïfi ou le beIN Media Groupe dans ces négocations. Ce procès en appel est censé se terminer jeudi 10 mars.

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