Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 08 novembre 2023 à 22h11
Alors que la LFP négocie désormais au gré au gré les droits TV de la Ligue 1 de 2024-2029 après un appel d'offres infructueux, un duo DAZN-Amazon Prime Video pourrait co-diffuser le championnat de France dès l'été prochain selon L'Equipe.
Qu'il semble aujourd'hui loin, le milliard espéré par Vincent Labrune, le patron de la Ligue de football professionnel (LFP), pour les droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2 de 2024 à 2029... Car l'appel d'offres du 17 octobre dernier s'est révélé infructueux, et que la Ligue négocie désormais de gré à gré avec les candidats intéressés, dont ne fait plus partie Canal+, qui diffuse actuellement deux affiches par journée pour 332 millions d'euros, contre « seulement » 250 millions pour Amazon Prime Video et ses sept matchs de Ligue 1 par journée. On ne sait donc toujours pas où sera diffusée l'élite, valorisée à 825 millions d'euros, à partir de l'été prochain.
Une alliance comme en Serie A ?
Mais d'après L'Equipe, une solution pourrait être trouvée avec une alliance entre Amazon Prime Video, qui ne souhaite plus trop dépenser, et les Britanniques de DAZN. DAZN (prononcé « Da Zone »), qui a déjà signé en France des accords de distribution avec Canal+, SFR ou Bouygues Telecom, co-diffuse déjà la Serie A en Italie avec Sky, avec sept matchs en exclusivité et les trois derniers en co-diffusion. Un deal qui rapporte 900 millions d'euros à la Ligue italienne. L'idée serait donc que DAZN s'entende avec Amazon, dans le rôle qu'occupe la Sky de l'autre côté des Alpes, pour co-diffuser la Ligue 1, même si, avec une telle entente, le montant maximal que pourrait récolter la LFP ne serait pas supérieur à 700 millions d'euros, toujours selon le quotidien sportif.
Quid de beIN Sports ?
Cette arrivée de DAZN en France ne serait toutefois pas vraiment du goût de beIN Sports. La plateforme britannique pourrait ainsi lorgner sur les droits de la chaîne qatarie dans l'Hexagone (Liga, la Serie A et la Bundesliga). Reste désormais à savoir si beIN Sports, qui avait remis un dossier à la veille de l'appel d'offres sans en formuler une ensuite, est toujours intéressé par la diffusion du championnat de France, comme la LFP l'espère.