Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 08 juin 2023 à 22h38
A priori, la décision communiquée par la DNCG n'est pas encore inquiétante pour les futurs pensionnaires de Ligue 2, loin de là. C'est ce que leur président s'est d'ailleurs vite escrimé à préciser, même s'il faudra passer de la parole aux actes.
La saison à peine terminée, les soucis continuent pour Angers. Et au vu de la situation extra-sportive bien compliquée pour le SCO depuis plusieurs années, ce n'est pas une surprise si la DNCG a placé la lanterne rouge de Ligue 1 en sursis, dans l'attente de documents complémentaires. Joint par L'Equipe, le président Teddy Kefalas - en binôme avec Romain Chabane, le fils de l'ancien président Saïd qui a démissionné fin mars - assure qu'il n'est "pas inquiet" : "Il manque une petite consolidation qu'on va envoyer la semaine prochaine." La semaine dernière, sur France 3, le nouveau patron angevin assurait que la vente du club n'était "pas du tout à l'ordre du jour" et il se voulait déjà rassurant quant à l'interdiction de recrutement prononcée par la FIFA à cause du transfert d'Ilyes Chetti.
Le joueur algérien n'était pas arrivé dans les règles selon l'instance internationale, après avoir rompu son contrat de manière unilatérale avec son club de l'Espérance de Tunis. "On a fait appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport, on est assez optimistes. Il y a un plan A où on peut recruter, un autre où on ne peut pas. Nous envisageons bien les deux." Kefalas assurait aussi que "beaucoup de choses vont se passer au mois de juin, beaucoup de partenaires veulent repartir avec nous et Nike est notre nouvel équipementier". Les Angevins sont les seuls à être inquiétés par la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion), puisque Montpellier et Reims s'en sortent tous les deux sans la moindre mesure à leur encontre, tout comme Caen et Quevilly-Rouen en Ligue 2.