Diallo estime qu'« il ne faut se fermer aucune porte » face aux violences

Diallo estime qu'« il ne faut se fermer aucune porte » face aux violences ©Icon Sport, Media365
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Axel Allag, Media365, publié le mardi 22 avril 2025 à 08h18

Après un week-end marqué par plusieurs incidents lors Quevilly-Rouen, Brest-Lens, et ASSE-OL, le président de la FFF a mis en avant sa volonté de lourdes condamnations, qui pourraient aller jusqu'à la dissolution de groupes d'ultras.

Phillipe Diallo n'a pas aimé ce qu'il a vu sur les terrains durant le week-end. Vendredi soir, un arbitre assistant a été blessé après avoir reçu des projectiles au niveau de la tête durant le derby de National entre Quevilly et Rouen, et les incidents ont continué dimanche, d'abord avec l'attaque subie par les supporters du RC Lens à Brest, puis lors du derby entre l'ASSE et l'OL via le jet de projectile sur la tête de Mehdi Rahmouni. Alors, forcément, le président de la FFF a dû réagir, dans les colonnes de nos confrères du Parisien.

« Il faut éradiquer de nos tribunes tous ces fauteurs de troubles »

« Je suis à la fois choqué mais en rien fataliste. Je condamne tous ces actes de violence. Ceux de Brest relèvent de l'ordre public. Quant à ce qu'il s'est passé à Saint-Étienne et à Quevilly, j'apporte mon soutien total au corps arbitral. Au-delà de ces condamnations, je me félicite surtout que des individus ont été arrêtés. Si les faits sont avérés, la justice devra passer avec la plus grande fermeté. Il faut éradiquer de nos tribunes tous ces fauteurs de troubles », a lancé le président de la FFF, qui aspire à de lourdes sanctions.

Se gardant de se prononcer concernant la rixe entres les ultras de Brest et de Lens car ne disposant pas de « tous les tenants et aboutissants dans ce dossier », il a enchaîné avec la volonté affirmée de frapper fort : « Vous l'avez vu, une dissolution a été prononcée récemment du côté du Paris FC (Légion X). D'autres groupes de supporters sont 'en période d'observation' (les Green Angels et Magic Fans à Saint-Étienne). Je salue cette mise sous surveillance. Il appartiendra à l'État de trancher et de dire si ces collectifs ont des comportements responsables (...) L'axe principal, c'est la sanction individuelle. Mais il ne faut se fermer aucune porte, on l'a vu avec certaines dissolutions. Les supporters qui agissent de manière irresponsable doivent en subir les conséquences ».

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