Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 15 mai 2024 à 16h12
Après avoir offert une qualification historique pour la Ligue des champions à Bologne, Thiago Motta pourrait entraîner la Juventus.
Il ne reviendra a priori pas tout de suite au PSG. Régulièrement annoncé de retour à Paris, où il a joué de 2012 à 2018 avant d'entraîner l'équipe U19, Thiago Motta, qui fait aujourd'hui des merveilles sur le banc de Bologne, pourrait fort bien devenir le prochain entraîneur de la Juventus à la place de Massimiliano Allegri. S'il reste encore un de contrat au technicien transalpin, il devrait s'en aller après un exercice 2023-2024 très décevant, que ses hommes vont essayer de sauver mercredi soir contre l'Atalanta Bergame au stade olympique de Rome, en finale de la Coupe d'Italie. D'après le Corriere della Sera, Thiago Motta se serait déjà entendu avec le club turinois sur un contrat de deux saisons avec une année supplémentaire en option, pour un salaire annuel de 3,5 millions d'euros par an.
Il va d'abord affronter la Juve
Les discussions devraient se poursuivre après le 20 mai, puisque Bologne, troisième de Serie A, et la Vieille Dame, quatrième avec le même nombre de points, s'affrontent lundi prochain pour le compte de la 37e journée. Sous contrat jusqu'en juin, Thiago Motta, qui a réussi à offrir aux Rossoblu leur première qualification pour la Ligue des champions - 59 ans après après avoir disputé leur unique Coupe des clubs champions - devrait donc franchir le pas et entraîner son premier « grand club », lui qui aussi coaché le Genoa et la Spezia. Interrogé sur son avenir il y a quelques semaines, lors du Gran Gala dello Sport, le technicien de 41 ans avait assuré qu'il n'y pensait "pas vraiment. Parce que nous passons tellement de bons moments et que je veux en profiter. Quand l'avenir viendra, j'y penserai. Si les intérêts des grands clubs me font plaisir ? Bien évidemment, je suis heureux et fier. C'est un grand plaisir de voir la reconnaissance qu'ils ont pour notre équipe, mais pas seulement pour les résultats, qui sont très bons jusqu'à présent, mais aussi pour la façon dont nous les gagnons sur le terrain, en respectant le jeu, l'adversaire et notre travail."