Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 12 septembre 2023 à 19h18
Comme Paul Pogba, testé positif à la testostérone et suspendu, d'autres footballeurs ont aussi été contrôlés positifs, sans que les cas ne soient très nombreux, en particulier en France.
Alors qu'il a été contrôlé positif à la testostérone et suspendu provisoirement par le tribunal national antidopage italien, Paul Pogba aurait ingéré un complément alimentaire acheté aux Etats-Unis, d'après la Gazzetta dello Sport. Il risque, au maximum, quatre années de suspension, et doit parvenir à prouver qu'il n'avait pas l'intention de se doper. Le joueur de la Juventus, un club jadis connu pour son impressionnante pharmacie, est loin d'être le premier footballeur à être contrôlé positif, même si les cas sont beaucoup moins nombreux que dans d'autres sports comme l'athlétisme et le cyclisme, un sport où l'affaire Puerto avait donné lieu à des sanctions en Espagne. Mais, comme souvent, les footballeurs avaient été épargnés, malgré leur présence en nombre dans les listes de sportifs incriminés...
Plusieurs internationaux français
Malgré tout, des footballeurs ont tout de même été rattrapés par la patrouille. Parmi les cas les plus marquants, du côté « récréatif », le Roumain Adrian Mutu, suspendu 7 ans pour contrôle positif de cocaïne en 2004, Fabien Barthez, alors à Monaco, testé positif au cannabis et suspendu quatre mois en 1996, dont deux avec sursis, tout comme Bernard Lama (PSG), qui avait écopé de cinq mois en 1996, dont trois avec sursis. En France, le Toulonnais Philippe Anziani est le premier joueur dopé à être sanctionné, d'un mois de suspension, pour avoir absorbé du Di-Antalvic afin de soigner des douleurs lombaires en 1989. Dans les années 90, plusieurs joueurs ont été testés positifs pour prise d'anabolisants, comme les internationaux tricolores Vincent Guérin (PSG) et Christophe Dugarry (OM), respectivement en 1997 et en 1999. Deux joueurs qui avaient ensuite vu leur suspension annulée pour vice de forme. Plus récemment, Samir Nasri a reçu une perfusion intraveineuse de vitamines en 2016 après son départ d'Antalyaspor, ce qui lui a coûté 18 mois de suspension. Autre international tricolore, Mamadou Sakho, alors à Liverpool, avait été suspecté d'avoir ingéré de l'higénamine et suspendu en 2016, avant que l'UEFA ne le blanchisse et que l'Agence mondiale antidopage ne s'excuse et le dédommage, alors qu'il avait manqué la finale de la Ligue Europa et l'Euro 2016.