Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 17 octobre 2025 à 21h08
Et si le renouvellement de la génération d'entraîneurs tricolores passait, comme chez les joueurs parfois, par l'étranger ?
C'est bien avec la Fédération italienne, et non la FFF, que Vikash Dhorasoo et Franck Ribéry passent ensemble leur licence d'entraîneur UEFA Pro, du côté de Coverciano qui est l'équivalent de Clairefontaine chez nos voisins transalpins. L'ancien milieu offensif du PSG se lance en tant qu'adjoint au Paris 13 Atletico, en National, tandis que l'ex-Marseillais et Munichois avait brièvement été adjoint à la Salernitana après sa retraite de joueur dans ce même club.
Dhorasoo : "On a eu une altercation assez violente. Je ne méritais pas ça, ça s'est mal passé"
Si le rapport à la Serie A est donc assez évident pour Franck Ribéry, il faut remonter plus loin pour Dhorasoo qui n'a évolué à l'AC Milan qu'une saison en 2004-2005, tout en concluant sa carrière de joueur à Livourne en 2007... sans jouer un match. C'était un peu plus d'un an après leur aventure commune au Mondial 2006, où les deux partenaires avaient passé une compétition bien distincte. Le premier est resté remplaçant, alors qu'il aurait pu postuler à autre chose s'il n'avait pas trouvé le poteau sur la fin du France - Suisse initial bien terne en ouverture (0-0), tandis que Franck Ribéry a totalement explosé cet été-là, notamment avec son égalisation en huitièmes de finale devant l'Espagne (3-1).
Les deux compatriotes ont posé ensemble en photo avec le survêtement officiel italien, la hache de guerre semble donc enterrée par rapport au début des années 2010, où Dhorasoo avait "eu des problèmes avec lui" lorsqu'il intervenait pour l'émission 100% Foot sur M6, ce qu'il a révélé en 2018 (pour L'Equipe). Au moment de Knysna, ce n'était pas la meilleure période pour Franck Ribéry... "Je critiquais les joueurs, je le critiquais lui aussi et je suis peut-être allé trop loin. On a eu une altercation assez violente mais je ne méritais pas ça, ça s'est mal passé, c'était pas cool pour moi..." Sans plus de précisions. A charge de revanche en tant qu'adversaires sur les bancs, qui sait...














