Thibaut Simon, Media365, publié le dimanche 08 juin 2025 à 16h24
Son départ était pressenti, mais l'annonce est désormais officielle. Luciano Spalletti n'est plus le sélectionneur de l'Italie. Il dirigera néanmoins son dernier match ce lundi contre la Moldavie.
Luciano Spalletti n'aura pas réussi à tenir jusqu'au début de semaine. Le sélectionneur de l'Italie était sur un siège éjectable après la déroute face à la Norvège (3-0). Mal embarquée dans les qualifications pour la Coupe du monde 2026, la Squadra Azzurra via sa Fédération devait agir pour créer un électrochoc. L'annonce n'a pas attendu le match de la Moldavie ce lundi (20h45) et Luciano Spalletti est bien démis de ses fonctions. « Le président de la Fédération Gabriele Gravina m'a informé que je serai relevé de mes fonctions de sélectionneur de l'équipe nationale après le match contre la Moldavie. Je suis désolé, j'aurais préféré rester et essayer de changer les choses. J'entretiens d'excellentes relations avec Gravina, mais je prends acte de mon licenciement en raison des résultats négatifs », a expliqué Spalletti. Le spectre du non-participation au Mondial pour la troisième fois de rang est bien présent.
L'Italie tremble déjà
Nommé le 18 août 2023, Luciano Spalletti n'a jamais réussi à redresser la barre à la tête de la sélection. Éliminé en huitième de finale de l'Euro 2024 par la Suisse, ainsi qu'en quart de finale de la Ligue des nations par l'Allemagne en mars dernier, Spalletti était attendu au tournant lors de son premier match de qualification à la prochaine Coupe du monde. Face à la Norvège (déjà six points au compteur), l'Italie a totalement déchanté. Une défaite (3-0) et zéro point au classement. La situation de Spalletti n'a donc pas tenu, alors que la Nazionale recevra ce lundi la Moldavie. Déjà absente des deux dernières compétitions en Russie (2018) et au Qatar (2022), la sélection italienne est en ballotage défavorable. Au soir de la défaite face à la Norvège, Spalletti confiait toute sa déception et sa tristesse face aux mauvais résultats. « Avec ces résultats, je sais que j'ai créé des problèmes au football italien et j'en suis particulièrement désolé. » Le sélectionneur aura un dernier match pour terminer sur une note moins négative. « Nous devons gagner et convaincre pour ouvrir au mieux le nouveau cycle de l'équipe nationale, pour ceux qui viendront. Et je le dis sans hypocrisie, sans jalousie ni envie », a-t-il confié en conférence de presse, très ému au moment de quitter les lieux.