Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 23 mars 2021 à 19h51
C'est le métier qui rentre... En bon père de famille des entraîneurs italiens, même s'il est loin d'en être encore le plus âgé ou expérimenté, Roberto Mancini tient à tempérer la tempête autour d'Andrea Pirlo à la Juventus.
Roberto Mancini n'est pas inquiet pour Andrea Pirlo. Le sélectionneur de l'Italie dédramatise : "Tous les coachs traversent des périodes difficiles, il n'est pas le seul. C'est son cas en ce moment, mais ça fait partie du travail. Il y a des moments où c'est difficile de transmettre vos idées à vos joueurs. La frustration ne peut pas durer éternellement, c'est important de rester positif et d'accepter que ça puisse arriver. Ce n'est pas possible d'avoir que des bons moments dans ce métier. Il faut être capable de surmonter les périodes difficiles. Il est jeune, il débute dans un grand club et ça fait partie du parcours." Pirlo est fragilisé par les mauvais résultats de la Juventus, éliminée de la Ligue des Champions par Porto il y a deux semaines et en passe de perdre son titre de championne d'Italie.
Vaincue par Benevento à domicile dimanche (0-1), la Juve compte désormais dix points de retard sur l'Inter à onze journées de la fin, et il lui sera donc extrêmement compliqué d'enchaîner un dixième titre national de suite... Problème, c'est la première année sur le banc pour Pirlo, qui symbolise inévitablement cette fin de cycle. "Je suis inquiet, ça ne s'est pas passé comme prévu, regrettait l'intéressé dimanche, après la défaite des siens. On ne va pas parler d'erreurs techniques ou tactiques, mais plutôt d'une mauvaise approche. On a parlé avec les dirigeants après le match, comme à chaque fois. Nous avons deux semaines pour analyser tout ça, mais il va falloir faire le dos rond et travailler pour s'en sortir." Roberto Mancini n'aurait pas mieux dit.