Juba Touabi, Media365, publié le mercredi 14 mai 2025 à 23h09
Dans une finale inattendue, ce mercredi soir, Bologne a signé un véritable exploit historique en remportant la Coupe d'Italie face à un AC Milan méconnaissable (0-1).
Cinquante-et-un ans après son dernier sacre dans cette compétition, le club rossoblù retrouve les sommets du football transalpin, grâce à un but salvateur de Dan Ndoye à la 53e minute. Dès les premières minutes, les intentions de Bologne ont été claires : jouer crânement leur chance face à un Milan favori mais fébrile. Dans une première période rythmée et intense, les deux gardiens se sont illustrés rapidement : Maignan a dû s'employer devant Castro (8e), avant que Skorupski ne réalise une double parade de grande classe face à Jovic et Pulisic (10e).
Une finale maîtrisée par les Rossoblù
Les hommes de Vincenzo Italiano ont imposé leur tempo en dominant légèrement la possession et en resserrant les lignes dans l'entrejeu. Milan, de son côté, a tenté de répondre par les individualités, notamment Leao très remuant à gauche, sans pour autant se montrer tranchant dans la zone décisive. Le tournant du match intervient peu après la reprise. Suite à un ballon mal repoussé par la défense milanaise, Dan Ndoye fait preuve d'un sang-froid remarquable dans la surface. Il élimine, se met en position et déclenche une frappe croisée qui bat Maignan (53e). Un but qui libère tout un peuple et fait exploser les tribunes du Stadio Olimpico.
Derrière, Bologne a su faire preuve de rigueur et de courage. Malgré les vagues offensives milanaises et les multiples changements opérés, rien n'y fera. L'attaque lombarde, apathique, s'est heurtée à un Skorupski impeccable et à une défense héroïque menée. L'AC Milan, malgré un effectif riche en talents et une ambition annoncée, n'a jamais trouvé son rythme. Trop stérile dans le dernier geste, brouillon dans la construction, le club rossonero s'incline pour la troisième fois en finale de la Coupe d'Italie depuis 2016. De son côté, Bologne inscrit ainsi une troisième Coupe d'Italie à son palmarès, après celles de 1970 et 1974. Un retour au sommet qui dépasse le cadre du sport : c'est toute une ville, tout un peuple qui retrouve la lumière, avec en prime un billet européen en poche.