Euro : L'Italie craint les Bleues

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 08 juillet 2022 à 10h05

Opposées à l'équipe de France dimanche soir pour les débuts dans l'Euro féminin, les Italiennes, à l'image de leur sélectionneuse, se méfient des Bleues.

Quatre jours après le match d'ouverture de cet Euro, remporté sur la plus courte des marges par les hôtes anglaises face aux Autrichiennes à Old Trafford (1-0), les Bleues vont débuter leur compétition dimanche soir contre l'Italie (21h), dans une enceinte beaucoup moins prestigieuse. Et s'il y avait près de 75 000 spectateurs dans l'antre de Manchester United, les joueuses de Corinne Diacre évolueront elles lors du premier tour dans un stade, le New York Stadium de Rotherham, qui ne peut en contenir que 12 000.


Ce qui n'enlèvera rien à la détermination des Françaises, qui font partie des favorites et visent ouvertement la finale. Mais il faudra d'abord bien débuter dimanche face à des Transalpines finalistes à deux reprises d'une compétition où les Bleues n'ont jamais réussi à dépasser les quarts de finale. En position d'outsider, l'Italie, 14e d'un classement FIFA dont la France occupe le troisième rang, sait que sa tâche ne sera pas aisée pour ces débuts à l'Euro, avant d'affronter l'Islande et la Belgique, les deux autres équipes de ce groupe D.

"Nous, on a besoin de travailler en équipe"

"La France est une grande équipe qui peut aller au bout dans cette compétition. Avec des joueuses qui peuvent décider du sort du match à elles toutes seules. Alors que nous, on a besoin de travailler en équipe, a confié la coach italienne, Milena Bertolini. Qui vois-je parmi les favoris pour la victoire finale. ? En plus de la France, je dirais l'Angleterre et l'Espagne." Celle qui a ramené l'Italie en Coupe du monde après vingt ans d'absence en 2029 s'est par ailleurs exprimé sur l'évolution du regard sur le football féminin. Si elle reconnait qu'il y a eu "des progrès", elle constate que "la route est encore très longue, car les préjugés sont très forts. Pour l'Italien moyen, le fait qu'une femme puisse jouer au football est encore quelque chose d'étrange, de pas naturel. C'est la réalité. Il faut encore du travail pour changer les mentalités."

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