Mathieu Warnier, Media365 : publié le mardi 25 février 2025 à 23h45
Découvrez nos tops et nos flops à l'issue de la victoire des Bleues face à l'Islande (3-2) ce mardi sur la pelouse du Stade Marie-Marvingt du Mans à l'occasion de la deuxième journée de la Ligue des nations féminine.
Les tops
Diani virevoltante
Sur le côté droit d'un triangle avec Marie-Antoinette Katoto et Sandy Baltimore, Kadidiatou Diani a montré son meilleur visage lors de cette victoire des Bleues contre l'Islande. L'attaquante lyonnaise a toujours su proposer des solutions à ses coéquipières avant d'être récompensée au milieu du premier acte en ouvrant le score avec son 30eme but en équipe de France. Un total qu'elle aurait pu améliorer avec un peu plus de réussite, ayant trouvé l'équerre du but islandais à l'heure de jeu. Une prestation aboutie qui lui permet de cimenter sa place de titulaire sous les ordres de Laurent Bonadei.
Jonsdottir dangereuse
Le jeu islandais était souvent très simple. L'idée était de trouver Sveindis Jonsdottir dès la récupération du ballon. Un danger qui est devenu évident peu avant le quart d'heure de jeu quand elle a pu servir Karoline Vilhjalmsdottir après s'être jouée de Maëlle Lakrar sur une longue ouverture. Poids permanent sur la défense tricolore, c'est elle qui a obtenu le coup franc permettant à l'Islande de réduire l'écart en fin de premier acte. Mieux encadrée après la pause, elle a eu moins d'influence, sans toutefois se défaire du rôle de menace pour les Bleues.
Karchaoui omniprésente
Deux fois passeuse décisive, Sakina Karchaoui a su jouer ce rôle d'intermédiaire entre la défense et l'attaque de l'équipe de France. Incisive à la récupération, la Parisienne a joué un rôle sur le premier but tricolore avant de servir Marie-Antoinette Katoto puis Sandy Baltimore pour permettre aux Bleues de faire la différence. Elle n'est pas passée loin de s'ajouter à la liste des buteuses mais c'est surtout son engagement qui a marqué son match. Le seul point noir restera la faute sur Sveindis Jonsdottir, qui a amené le premier but islandais.
Les flops
Heidarsdottir dépassée
Si Saedis Hiedarsdottir a cédé sa place à Gudrun Arnardottir dès la mi-temps, ce n'était pas une surprise. En effet, la joueuse de Vålerenga a été en grande difficulté face à Kadidiatou Diani ou encore Grace Geyoro dans son rôle de latérale gauche. Dès les premières minutes, elle a montré ses limites en laissant des espaces libres à l'ailière des Bleues. Une contre-performance qui n'a pas échappé à son sélectionneur Thorsteinn Halldorsson, qui a préféré modifier son onze pour essayer de combler les brèches pour le deuxième acte de cette rencontre.
Peyraud-Magnin en manque d'autorité
Si elle n'a pas été aidée par une défense parfois peu mordante, Pauline Peyraud-Magnin n'est pas exempte de tout reproche si les Bleues ont tremblé jusqu'à la fin de la rencontre. Piégée par une déviation de Selma Bacha sur le premier but islandais, la gardienne de la Juventus n'a pas su avoir la capacité de s'imposer dans sa surface de réparation sur l'action menant au deuxième but encaissé par les Bleues. Alors que Constance Picaud est restée sur le banc lors de ce rassemblement, l'incertitude quant au nom de la titulaire dans le but tricolore reste entière.
Johannsdottir impuissante
Dans un milieu de terrain islandais qui a souffert de la comparaison avec les Bleues et d'un jeu direct demandé par leur sélectionneur, Alexandra Johannsdottir est celle qui s'est est sortie le moins bien. La joueuse de la Fiorentina n'a jamais été dans le bon tempo tout au long des 88 minutes passées sur la pelouse du Stade Marie-Marvingt, notamment face à une Sakina Karchaoui déchainée. Etant rarement alertée par ses coéquipières, son apport restera anecdotique jusqu'au moment de céder sa place à Katia Tryggvadottir pour la fin de match.