Axel Allag, Media365, publié le vendredi 24 février 2023 à 20h27
Ce vendredi soir, consécutivement aux annonces des mises en retrait de Wendie Renard, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani de la sélection nationale, la FFF a répondu par le biais d'un bref communiqué.
Une réponse attendue et nécessaire. Ce vendredi, certaines joueuses de l'équipe de France ont ressenti le désir de mettre leur carrière en Bleues entre parenthèses. C'est d'abord Wendie Renard qui a annoncé qu'elle arrêtait l'équipe de France, à quelques mois de la Coupe du monde, ne pouvant plus "cautionner le système actuel", mis en place par la sélectionneuse Corinne Diacre. Par la suite, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani ont suivi le même chemin que leur capitaine. "Les paroles de notre capitaine Wendie m'amènent à mon tour à parler de la situation en équipe de France. Les événements de 2019, la blessure de 2022 puis les récents événements me montrent que je ne suis plus en adéquation avec le management de l'équipe de France et les valeurs transmises", a notamment affirmé la première sur Instagram.
"Aucune individualité n'est au-dessus de l'institution Équipe de France"
Ainsi, la FFF a dû clarifier sa position dans cette ambiance très tendue autour de Corinne Diacre, prolongée jusqu'en 2024 l'été dernier par Noël Le Graët. Dans un communiqué publié sur son site officiel, l'instance a estimé avoir "pris connaissance des déclarations de Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto". Le Comité exécutif de la FFF, réuni le 28 février, se "saisira de la question à cette occasion". Puis de conclure que : "La FFF tient à rappeler qu'aucune individualité n'est au-dessus de l'institution Équipe de France". Si leurs noms ne sont jamais cités dans les messages postés par les joueuses sur les réseaux sociaux, la sélectionneuse et le dirigeant sont clairement visés, notamment sur les thèmes du management et du climat instauré au sein de la FFF. Pour rappel, le second est mis à pied depuis plus d'un mois et verra son cas être étudié le 28 février après la publication d'un audit "accablant".