Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 15 avril 2025 à 14h00
Un quinquagénaire a été interpellé à Dijon samedi lors du match de Première Ligue contre Saint-Etienne. Il s'était fait passer pour un médecin afin de récupérer les sous-vêtements de deux joueuses...
Huitième du championnat la saison dernière, le DFCO féminin va faire (beaucoup) mieux lors de cet exercice 2024-2025. Les Bourguignonnes ont signé, samedi contre Saint-Etienne (1-0), un troisième succès consécutif, et elles occupent le quatrième rang du classement de Première Ligue, le dernier qualificatif pour la phase finale, à deux journées de la fin, avec six points d'avance sur le 5e, Fleury. En espérant que les joueuses de Sébastien Joseph, qui quittera le club en fin de saison, ne soient pas perturbées par ce qu'il s'est passé lors de cette rencontre face aux Stéphanoises...
Il prétextait un contrôle antidopage
Une histoire insolite, contée par Le Bien Public, qui fait froid dans le dos. Quelques instants après le début de cette rencontre de la 20e journée disputée au stade Gaston-Gérard, un homme de 58 ans s'est présenté au délégué de la ligue, assurant qu'il était médecin pour la Fédération française de football (FFF), et demandant, pour réaliser un contrôle antidopage, la saisie des vêtements et des sous-vêtements de deux joueuses dijonnaises afin de pratiquer des analyses.
Un procès en juillet
Une demande « suspecte » pour le délégué, déjà alerté par des faux documents apparemment grossiers fournis par le quinquagénaire. La police a été avertie, et des agents de la brigade anti-criminalité (BAC) ont interpellé l'homme dans le stade avant de le placer en garde-à-vue. Toujours selon Le Bien Public, l'homme, résident stéphanois, harcelait sur les réseaux sociaux depuis près d'un an et demi une des joueuses du DFCO. Il aurait « nié tout aspect pervers », assurant être seulement fan des joueuses en question. Elles ont porté plainte contre lui, tout comme la FFF. Son procès aura lieu le 18 juillet prochain.