Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 13 juillet 2023 à 20h03
A quelques jours du début de la Coupe du monde féminine, retrouvez les principales favorites ainsi que les outsiders de la compétition. Et les Bleues espèrent faire bonne figure.
La Coupe du monde féminine approche à grands pas. Du 20 juillet au 20 août, l'Australie et la Nouvelle-Zélande accueillent la 9e édition du Mondial, avec un match d'ouverture entre les Néo-Zélandaises et les Norvégiennes le 20 juillet à l'Eden Park d'Auckland. A l'aube du début de la compétition, les Américaines de Megan Rapinoe (photo), l'une des stars de cette sélection qui prendra sa retraite à l'issue de la saison, s'avancent en grandes favorites à leur propre succession. Également sacrées lors de la première édition, en 1991, mais aussi en 1999 et en 2015, elles ont systématiquement terminé sur le podium de la Coupe du monde et débarquent aux Antipodes avec leurs stars habituelles, comme Alex Morgan, mais également la jeune Trinity Rodman (21 ans), fille de l'ancien basketteur Dennis Rodman, qui pourrait être la révélation de ce Mondial.
Les Bleues en outsiders
Derrière les Américaines, qui évolueront dans le groupe E avec les Pays-Bas, le Portugal et le Vietnam, l'autre principal favori de la compétition est l'Angleterre, qui a remporté l'Euro à domicile l'an dernier. Privées sur blessure de Beath Mead, meilleure buteuse, meilleure passeuse et meilleure joueuse du dernier championnat d'Europe, les Lionesses, sorties par les USA dans le dernier carré du Mondial 2019, possèdent néanmoins de sacrés arguments, et ont hérité d'une poule largement à leur portée, la D, avec le Danemark, la Chine et Haïti. Derrière ce duo de favorites, on peut citer l'Allemagne, battue par les Anglaises en finale de l'Euro, et qui joueront dans le groupe H (Corée du Sud, Colombie et Maroc), ainsi que l'Espagne (groupe C avec le Japon, le Costa Rica et la Zambie), qui récupère la double Ballon d'or Alexia Putellas.
Désormais entraînées par Hervé Renard, les Bleues pourraient aussi se mêler à la lutte, malgré des absences d'importance, comme celle de leur buteuse Marie-Antoinette Katoto. Battues en quarts de finale de « leur » Coupe du monde et en demi-finales de l'Euro, elles évolueront dans le groupe F avec le Brésil, la Jamaïque et le Panama, et auront clairement une carte à jouer si la mayonnaise prend. Finalistes du dernier Mondial, les Néerlandaises (groupe E) auront aussi leur mot à dire, tout comme les Suédoises (groupe G), troisièmes de la Coupe du monde et demi-finalistes de l'Euro. Et il ne faut pas non plus oublier l'Australie (groupe B) de Sam Kerr, qui jouera à domicile mais devra se méfier, dès la phase de poules, des Canadiennes, championnes olympiques en titre. Faites vos jeux...