Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 17 novembre 2023 à 11h42
Retrouvez les principaux enjeux des matchs éliminatoires à l'Euro 2024 programmés vendredi, avec des Italiens obligés de l'emporter contre la Macédoine du Nord, alors que les Polonais sont aussi dos au mur face à des Tchèques bien placés, et que Danois et Slovènes s'affrontent dans le choc du groupe H.
L'Italie dos au mur
Après avoir manqué les deux dernières Coupes du monde, l'Italie, tenante du titre à l'Euro, est au bord du gouffre et doit déjà impérativement battre la Macédoine du Nord, vendredi soir à Rome, une équipe qui avait sorti la Nazionale en barrages du Mondial qatari. Une victoire qui ne suffira pas, puisque les hommes de Luciano Spalletti devront ensuite ne pas perdre contre l'Ukraine lundi à Leverkusen, des Ukrainiens actuellement deuxièmes du groupe C derrière des Anglais déjà qualifiés et qui accueillent dans le même temps les modestes Maltais à Wembley.
Un groupe E à suspense
Dans cette poule dominée par l'Albanie, une seule équipe est aujourd'hui complètement hors course : les Îles Féroé. Troisièmes à trois longueurs des Albanais et à un petit point des Tchèques, qu'ils reçoivent vendredi soir à Varsovie, les Polonais, qui comptent un match de plus, ont le droit à une dernière cartouche. Ils sont contraints de l'emporter, face à cette sélection tchèque contre qui Robert Lewandowski n'a jamais réussi à marquer. Les Tchèques peuvent eux décrocher une huitième qualification consécutive à l'Euro s'ils s'imposent en Pologne et que la Moldavie, quatrième à deux points, ne bat pas l'Albanie.
Un choc Danemark-Slovénie qui vaut cher
Co-leaders du groupe H avec le même nombre de points (19), Danois et Slovènes se retrouvent vendredi soir à Copenhague, cinq mois après partagé les points lors du match aller à Ljubljana (1-1). Deux équipes qui possèdent, à deux journées de la fin, quatre points d'avance sur le Kazakhstan et six sur la Finlande. Elles peuvent toutes les deux se qualifier pour l'Euro 2024 dès vendredi, mais il faudrait pour cela compter sur une improbable victoire au Kazakhstan de Saint-Marin, battu huit fois en huit matchs, avec un seul but marqué pour 26 encaissés.