Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 27 juin 2024 à 10h41
Didier Deschamps se méfie de la Belgique avant les retrouvailles entre les Bleus et les Diables Rouges, lundi en huitièmes de finale de l'Euro.
"Une petite photo pour la Belgique !" Auteur de cette sortie iconique sur le perron de l'Elysée après le sacre des Bleus lors de la Coupe du monde 2018, Lucas Hernandez, vite bâillonné par Olivier Giroud, ne sera pas là, en raison d'une grave blessure au genou, pour les retrouvailles entre les deux sélections, lundi (18h) en huitièmes de finale de l'Euro allemand. Et ce nouveau duel, six ans après la victoire tricolore dans le dernier carré du Mondial russe et moins de trois ans après le succès renversant des hommes de Didier Deschamps en demi-finale de la Ligue des nations, n'en reste pas moins alléchant, malgré les piètres prestations des deux équipes de l'autre côté du Rhin. Alors que les Bleus, tenus en échec par la Pologne (1-1), avaient terminé la veille à la deuxième place du groupe D, les Diables Rouges, encore moins convaincants mais également deuxièmes de leur poule, la E, ont partagé les points contre l'Ukraine mercredi soir à Stuttgart (0-0), avant d'être conspués par leurs propres supporters.
"On se connaît bien"
Interrogé par le site de la FFF, « DD » rappelle que la Belgique "fait partie des grosses équipes qui sont là. Leur groupe était très serré, ils ont fini tous à quatre points. On se connaît bien, bien évidemment, donc ça fera un gros huitième de finale pour nous comme pour eux." Mais que pense le sélectionneur tricolore de la formation entraînée par Domenico Tedesco ? "On les a observés sur leurs trois matchs, donc on aura tous les petits détails importants et les différences qu'il y a eues sur ces trois matchs qu'ils ont eus à jouer face à des équipes avec des systèmes différents. On va basculer sur cette préparation et sur ce match. On savait hier la date, aujourd'hui on sait que c'est la Belgique. Au moins, on sait ce qu'on a et en termes de motivation, il faudra qu'on soit bien évidemment à notre maximum", a encore expliqué Deschamps.