Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 05 janvier 2024 à 09h38
Après la nouvelle défaite du Séville FC, contre Bilbao (0-2), Sergio Ramos a vertement rabroué un supporter forcément mécontent.
Le retour aux sources tourne au cauchemar pour Sergio Ramos. Revenu l'été dernier dans son club formateur, le Séville FC, celui qui aura passé deux années au PSG vit collectivement la pire saison de sa carrière. Alors que le club andalou, éliminé de toutes compétitions européennes, vient de changer de président, avec la nomination de José Maria del Nido Carrasco, après avoir officialisé l'arrivée de son troisième entraîneur de la saison, Quique Sanchez Flores, il a subi jeudi soir sa neuvième défaite de l'exercice en Liga, face à l'Athletic Bilbao (0-2), et pointe désormais à la 16e place du classement, avec un petit point d'avance sur la zone rouge.
Sergio Ramos : "Respecte les gens et tais-toi maintenant"
Et si cette situation révolte les supporters, ils étaient peu nombreux dans un stade Ramon Sanchez Pizjuan qui sonnait bien creux pour cette rencontre face aux Basques. A l'issue de cette nouvelle défaite, l'un d'entre eux a d'ailleurs pris à partie Sergio Ramos, qui répondait aux questions de DAZN Espana. Ce qui a mis hors de lui le défenseur de 37 ans, qui avait déjà eu maille à partir avec des fans de l'Atlético en fin d'année. "Aies un peu de respect, nous sommes en train de parler", a-t-il plusieurs fois répété, très remonté. "Aies un peu de respect envers les gens et envers l'écusson. Respecte les gens et tais-toi maintenant", a enchaîné l'ancien Madrilène, avant de poursuivre l'interview.
Quique Sanchez Flores : "Nous regrettons cet incident"
Un moment très tendu sur lequel est revenu son entraîneur en conférence de presse, où il a appelé à l'union sacrée. "Nous regrettons cet incident, mais je ne veux pas le voir comme ça, nous devons inverser la tendance. C'est notre travail, a déclaré Quique Sanchez Flores. Nous avons un atout impressionnant, énorme, qui est les supporters de Séville. Dès que nous leur avons donné quelque chose, ils ont réagi. Et ça nous aide. Je comprends qu'ils soient en colère. Ils sont là pour montrer leurs émotions. Dans l'histoire de Séville, ils ont toujours été là, et occasionnellement, de temps en temps, il y a une désaffection. Ça arrive, mais il faut travailler pour corriger cela." Mais il ne va pas falloir trop traîner...