Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 28 décembre 2024 à 15h20
Alors que la société A22 Management a récemment présenté la nouvelle mouture de son projet de Super Ligue, rebaptisée Unify League, les dirigeants de l'Atlético de Madrid ont confié leur scepticisme à ce sujet et affirmé soutenir l'UEFA.
Essentiellement soutenu par le Real Madrid et le FC Barcelone, le projet de Super Ligue a fait peau neuve. Les dirigeants de la société A22 Management ont récemment présenté une nouvelle mouture de leur compétition et son nouveau nom, « Unify League », avec la volonté d'obtenir la reconnaissance de la FIFA et de l'UEFA. L'objectif est de convaincre les clubs que cette structure est plus attractive que les compétitions organisées par l'UEFA, notamment d'un point de vue financier. Associé au projet en avril 2021 puis ayant pris ses distances face au tollé provoqué par la volonté de dissidence des douze clubs concernés, l'Atlético de Madrid est désormais très critique vis-à-vis de cette « Unify League ». En effet, au moment d'évoquer l'actualité de son club, le directeur général des Colchoneros Miguel Angel Gil Marin n'a pas échappé à une question sur ce sujet. A ses yeux, le projet porté par A22 Management et Florentino Pérez ne sera pas un bienfait pour l'écosystème du football.
L'Atlético de Madrid au soutien de l'UEFA et de l'ECA
En effet, pour le dirigeant madrilène, il est en capacité de « créer de l'incertitude pour les chaînes télé et les sponsors », ce qui aurait pour conséquence de « ralentir la croissance des compétitions dans leur format actuel ». Alors que l'UEFA et l'Association Européenne des Clubs (ECA) ont toujours été vent debout contre tout projet de compétitions dissidentes, l'Atlético de Madrid est revenu dans le rang, affirmant son soutien aux instances européennes. Pour Miguel Angel Gil Marin, ces dernières ont « adapté leur compétition avec pour but de permettre aux clubs de plus de pays de participer, grâce aux trois compétitions européennes », même si cela vient alourdir un peu plus un calendrier déjà intense, avec notamment la Coupe du Monde des clubs l'été prochain. Inquiet de l'évolution de la situation, le directeur général de l'Atlético de Madrid a évoqué une solution, qui impliquerait de « limiter le nombre de matchs que chaque joueur peu jouer pendant une saison, pour leur club et leur équipe nationale », assurant que les clubs ont pour « obligation de protéger les joueurs ». Il reste à voir si ce message sera bien entendu en haut lieu.