Super Ligue : Tebas s'en prend encore au projet

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le samedi 19 novembre 2022 à 10h55

Javier Tebas, le président de la Liga, a de nouveau formulé des critiques acerbes à l'encontre de la Super Ligue.

La Super Ligue n'est pas en place et demeure au stade de projet. Elle ne cesse pourtant de faire causer. Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris-SG, s'en est encore pris récemment à cette fameuse Super Ligue en critiquant ouvertement les arguments des partisans du projet de cette Ligue fermée . Également opposé de façon notoire au projet, le président de la Liga a de nouveau fait savoir son opposition en qualifiant la Super Ligue de « concept très dangereux ».

« Le président du Real Madrid dit qu'il va protéger le football, mais nous allons bien et nous ne voulons pas qu'il nous protège »

Javier Tebas, que l'on connait bien en France pour ses critiques répétées à l'encontre du PSG, s'est montré très critique de la position de clubs tel le Real Madrid. « Ces clubs qui ont fondé la Super Ligue européenne veulent diriger le football parce qu'ils ont le plus d'actifs, mais tout cela serait complètement dysfonctionnel pour le sport », a déclaré le patron de la Ligue espagnole au cours d'une conférence sur le football organisée par la Ligue portugaise à Porto. « Le président du Real Madrid dit qu'il va protéger le football, mais nous allons bien et nous ne voulons pas qu'il nous protège », a avancé Tebas.

Tebas s'en prend encore au PSG et Manchester City

« En Espagne, nous avons une ligue équilibrée et il y a toujours des grands clubs, des petits et des moyens. Il n'est pas nécessaire que ce soit un modèle géré uniquement par les clubs riches. Ça n'a pas de sens », a poursuivi le boss de la Liga qui s'en est ensuite pris aux clubs qui faussent l'équité sportive et peuvent se permettre de lourdes pertes, comme... le PSG, l'une de ses cibles favorites. « Nous voulons des modèles économiquement durables. Si nous comptons sur les magnats et les clubs d'État, comme le PSG ou Manchester City, nous gonflons l'activité et détruisons les clubs qui veulent une activité rentable, a tancé Javier Tebas. Pour défendre les emplois que nous créons, nous devons avoir un business rentable. »

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