Axel Allag, Media365, publié le mardi 21 février 2023 à 12h26
Le recours du Brésilien a été rejeté mardi par un tribunal barcelonais en raison d'un "risque élevé de fuite".
Daniel Alves reste en prison. Tandis que l'enquête sur la plainte pour viol déposée à son encontre par une jeune femme de 23 ans se poursuit, l'accusation, menée par l'avocat Cristobal Martell avait fait appel après une première décision de la 15ème chambre d'instruction. Ce mardi, le tribunal de Barcelone estime en effet qu'il existe des preuves solides contre l'ancien joueur du Barça et du PSG, ainsi qu'un "risque élevé de fuite" en direction du Brésil. "Le tribunal confirme la détention provisoire" et "rejette le recours présenté par la défense", a-t-il affirmé dans un communiqué publié par les autorités judiciaires de Catalogne (nord-est), comme relaté par l'AFP.
Alves est incarcéré depuis le 20 janvier
Le tribunal met en avant "le risque élevé de fuite" de Dani Alves "lié à la peine élevée qui peut lui être imposée dans cette affaire" et à ses moyens financiers "qui pourraient lui permettre de quitter l'Espagne à tout moment" afin de se rendre dans son pays, d'où il ne pourrait pas être extradé. Le joueur de 39 ans est pour rappel accusé par une jeune femme de l'avoir violée fin décembre dans les toilettes d'une discothèque de Barcelone. Le natif de Juazeiro est incarcéré depuis le 20 janvier dans le complexe pénitentiaire de Brians, à une quarantaine de kilomètres de Barcelone. Consécutivement à l'annonce de son inculpation, son désormais ancien club mexicain des Pumas avait annoncé qu'il mettait fin au contrat d'Alves, prévu initialement pour durer jusqu'à juin 2023. "J'accepterai tout ce qui arrivera. Je suis partie de chez moi quand j'avais à peine 15 ans. J'ai surmonté des situations très difficiles et compliquées dans ma vie. C'en sera d'une de plus, ça va passer. Rien ne me fait peu", expliquait l'intéressé - fin janvier - à certains détenus d'après les informations de La Vanguardia.