Juba Touabi, Media365, publié le jeudi 22 février 2024 à 10h47
Ce jeudi 22 février 2024, la justice espagnole a condamné l'international brésilien, Dani Alves à quatre ans et demi de prison pour agression sexuelle.
La décision du tribunal de Barcelone, qui a également imposé à l'ancien joueur de football cinq ans de liberté surveillée, montre que les allégations d'agression sexuelle sont prises au sérieux et que les preuves, au-delà du témoignage de la victime, ont été suffisamment convaincantes pour établir sa culpabilité.
Cette affaire a éclaté lorsque la victime a accusé Dani Alves de l'avoir violée dans les toilettes d'un carré VIP de la discothèque Sutton de Barcelone, fin décembre 2022. Malgré la défense de l'international brésilien, qui niait les faits en affirmant qu'ils étaient consentis, le tribunal a jugé que la victime n'était pas consentante et que les éléments de preuve soutenaient cette conclusion.
Une indemnisation de 150.000 euros
Bien que le parquet ait requis une peine plus lourde de neuf ans de prison, la condamnation de quatre ans et demi montre néanmoins la volonté de la justice espagnole de sanctionner les comportements répréhensibles, même lorsqu'ils sont le fait de célébrités ou d'athlètes de haut niveau. La carrière de Dani Alves, riche et diversifiée, avec des passages remarqués au FC Barcelone, au PSG, et à la Juventus, entre autres, est désormais entachée par cette condamnation.
L'acte d'accusation rapporté par l'AFP détaille l'agression. « La victime lui a demandé à plusieurs reprises (...) de la laisser partir, disant qu'elle voulait s'en aller, mais l'accusé l'en a empêché », a indiqué la justice espagnole. C'est un véritable coup de massue pour Dani Alves. En plus de la condamnation à quatre ans et demi de prison, le Brésilien a écopé de neuf ans d'interdiction d'approcher la victime et 150.000 euros d'indemnisation à verser à la plaignante.