Axel Allag, Media365, publié le jeudi 16 février 2023 à 21h26
Le président de la Liga, Javier Tebas, a indiqué ce jeudi que le Barça ne pouvait plus être sanctionné sportivement dans l'affaire des versements suspects à un ex-arbitre, la prescription étant dépassée.
Le Barça a certainement dû attendre cette prise de parole. Ce jeudi, le président de la Liga Javier Tebas s'est prononcé concernant les accusations de versements de 1,4 million d'euros du club catalan envers José Maria Enriquez Negreira, l'ancien président de la commission des arbitres, entre 2016 et 2018. Ainsi, le dirigeant a affirmé ce jeudi dans une vidéo diffusée sur le compte Twitter de la Liga "qu'il est impossible qu'il y ait des sanctions disciplinaires sportives" contre le FC Barcelone. Le délai de prescription des possibles infractions concernant les éventuels paiements à d'ex-responsables arbitraux pour lesquels la justice a ouvert une enquête est en effet dépassé.
"Ce genre de choses ne peuvent pas se passer dans le football espagnol"
"Le délai de prescription pour ce type de sanctions est de trois ans, et qu'entre 2018 et 2023, cinq années se sont écoulées", a détaillé le patron du championnat espagnol, avant de continuer son propos : "La juridiction pénale, c'est autre chose. Un tribunal est en train d'enquêter sur les faits et va déterminer s'il peut y avoir un éventuel délit de corruption entre particuliers". Le ministère public a confirmé à l'AFP qu'une enquête était en cours sur le sujet et a été prolongé en novembre dernier. La Liga, elle, va attendre la fin de l'enquête avant de voir quelles seront les suites de ce nouveau scandale autour du leader de la Liga. "Nous devrons nous présenter comme accusateur privé. Et s'il n'y a pas de procès, tout cela sera classé. Sur le plan éthique et moral, ce genre de choses ne peuvent pas se passer dans le football espagnol", a-t-il assuré.