Accusé de viol, Alves contre-attaque dans une vidéo

Accusé de viol, Alves contre-attaque dans une vidéo©Panoramic, Media365
A lire aussi

Axel Allag, Media365, publié le mercredi 01 février 2023 à 16h37

Alors qu'il est accusé de viol par une jeune femme de 23 ans pour des faits qui remonteraient à la toute fin de l'année 2022 dans une discothèque de Barcelone, Daniel Alves a contre-attaqué. Les avocats du Brésilien ont en effet fourni à la justice des images prouvant à leurs yeux un rapport sexuel consenti.

Daniel Alves n'a pas changé sa version. Accusé de viol par une jeune femme de 23 ans, l'ancien joueur du PSG ou du FC Barcelone prétend toujours avoir eu une relation consentie avec son accusatrice dans la réserve d'une discothèque de Barcelone, dans la soirée du 30 décembre 2022. Placé en détention provisoire le 20 janvier dernier, et risquant jusqu'à 4 ans de prison pour des faits d'agression sexuelle, le Brésilien a contre-attaqué. Ainsi, il aurait formulé mardi une demande de libération sous caution avec port d'un bracelet électronique afin d'éviter de rester incarcéré. Si une vidéo aurait été remise par ses avocats à en croire la presse espagnole, le contenu demeure inconnu.

Des images qui démenteraient "radicalement" la version de la victime présumée

Toutefois, les avocats de Daniel Alves estiment que les images de la vidéo démenteraient "radicalement" les propos de la victime présumée qui avait elle mis en avant un climat de "terreur, de peur et de domination" entre elle et le Brésilien. En outre, dans les 24 pages du dossier concernant la demande de libération du joueur, les avocats de la défense insisteraient sur le fait que la vidéo des deux protagonistes suffirait d'après eux à mettre en exergue un "doute raisonnable" à propos de la version de la plaignante au moment de son passage devant le juge d'instruction. Tandis qu'en Espagne, la présomption d'innocence profite à l'accusé, et donc à Daniel Alves, les avocats du Brésilien auraient insisté sur la version d'un rapport consenti.

Les premières versions d'Alves étaient justement à rebours d'un "rapport consenti". Niant dans un premier temps une quelconque relation sexuelle, consentie ou forcée, Alves avait par la suite, selon ses avocats, menti de façon "naturelle et rudimentaire" dans l'optique de préserver sa femme et ses enfants d'un "comportement éventuellement inapproprié". Sa femme, Joana Sanz, aurait demandé le divorce d'après les médias espagnols.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.