Platini pleure le départ de Lacombe, « un compagnon de route »

Platini pleure le départ de Lacombe, « un compagnon de route » ©Icon Sport, Media365
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Axel Allag, Media365 : publié le mercredi 18 juin 2025 à 11h36

Capitaine de l'équipe de France championne d'Europe en 1984, Michel Platini a rendu un hommage appuyé à Bernard Lacombe, son ancien avant-centre chez les Bleus.

Michel Platini, lui aussi, a été marqué par la disparition de Bernard Lacombe (à l'âge de 72 ans). Chez les Bleus, l'ancien avant-centre a marqué 12 buts lors de ses 38 sélections mais a surtout glané l'Euro 1984, premier titre international de l'équipe de France. Son capitaine de l'époque, Michel Platini, s'est donc montré ému par ce décès, comme l'ensemble du panorama footballistique tricolore (dans des propos accordés à l'AFP) : « Bernard, c'était avant tout un compagnon de route. Pendant 10 ans, il était l'avant-centre de l'équipe de France. Notre avant-centre. On est un petit groupe qui pleurons son départ aujourd'hui ».

« C'était quelqu'un qu'on aimait et on souffre tous aujourd'hui »

Pour l'ancien meneur de jeu des Bleus, Bernard Lacombe occupait un rang spécial dans l'histoire du football français, du fait des multiples accomplissements du natif de Villefranche-sur-Saône : « Bernard était un monument dans le football français puis un monument pour l'Olympique lyonnais, parce que c'est lui qui, avec Jean-Michel Aulas, a fait de Lyon un grand club, un club qu'il a passé sa vie à aimer, pour y avoir joué, entrainé, dirigé », a continué un Michel Platini qui a parlé de Lacombe comme de « l'avant-centre français des années 70 et 80 » et encensé sa capacité à marquer les buts et les esprits, à l'instar de Delio Onnis et Carlos Bianchi. 

Auteur de 304 buts sous les maillots de l'OL, de l'ASSE et des Girondins de Bordeaux, Bernard Lacombe ne possédait pas le même lien avec Michel Platini qu'avec Alain Giresse, ce que l'ancien meneur de jeu des Bleus a admis sans peine : « Je n'ai pas eu l'intimité avec Bernard qu'avait Alain Giresse parce qu'ils ont été en chambre pendant 10 ans. C'est d'ailleurs Alain qui m'a appelé hier (mardi) pour m'annoncer la nouvelle. Mais c'était quelqu'un qu'on aimait et on souffre tous aujourd'hui, Alain peut-être encore plus, parce que c'était pratiquement son frère ». Enfin, Michel Platini, a synthétisé son hommage en puisant dans ses souvenirs : « Je me rappelle des batailles menées sur le terrain qui ont jalonné l'histoire de ma vie. Bernard fait partie de cette histoire ».

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