Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le mercredi 17 janvier 2024 à 19h23
Kylian Mbappé espère toujours disputer les Jeux Olympiques de Paris 2024 avec l'équipe de France, mais il n'ira pas au clash pour pouvoir disputer le tournoi olympique.
Kylian Mbappé ne sait pas en quoi consistera son année 2024. Sous contrat jusqu'au mois de juin avec le Paris Saint-Germain, l'attaquant français est désormais libre de s'engager avec n'importe quel club, depuis le 1er janvier, et n'a pas encore annoncé la direction qu'il souhaite donner à sa carrière. Avec l'équipe de France, l'Euro 2024 en Allemagne est en ligne de mire avec une entrée en lice le 17 juin face à l'Autriche. Sans oublier les Jeux Olympiques de Paris 2024, qu'il n'a jamais caché vouloir disputer.
Sa présence désirée par le football français
Kylian Mbappé n'est pas le seul à vouloir participer au tournoi de football, qui se tiendra du 24 juillet au 10 août. De Tony Estanguet à Thierry Henry en passant par Didier Deschamps et Philippe Diallo (président de la FFF), tous veulent voir le natif de Bondy sous le maillot bleu durant les Jeux Olympiques. Si le PSG se montrera certainement conciliant avec Mbappé s'il venait à prolonger à Paris, rien ne dit en revanche qu'un autre club ne le libère pour cette compétition qui n'est pas inscrite dans le calendrier FIFA. Les clubs n'ont donc pas l'obligation de laisser partir leurs joueurs pour ce tournoi.
L'international français a pour une nouvelle fois évoqué, lors d'un long entretien accordé à GQ, la possibilité de ne pas participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024, même si cela reste son objectif. « Je suis arrivé à un stade de ma vie et de ma carrière où je ne veux plus forcer les choses. Si on me laisse les faire, j'irais avec grand plaisir mais si ce n'est pas possible, je comprendrais, a assuré Kylian Mbappé au magazine. Pour tout sportif, les JO ont une place spéciale et je souhaitais déjà aller à Tokyo car je veux tout gagner et inscrire mon nom dans l'histoire de l'équipe de France comme celui d'un joueur qui a compté. » Mais comme il l'avait dit avant France-Gibraltar, le 17 novembre 2023, « ce n'est pas moi qui décide, c'est mon employeur ». Et l'identité de son employeur comptera certainement beaucoup dans cette décision.