Giroud se livre sur Benzema

Giroud se livre sur Benzema ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 21 janvier 2025 à 10h31

Retiré des Bleus depuis l'Euro 2024, Olivier Giroud, toujours meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France, est revenu sur sa relation avec Karim Benzema après le fameux épisode du « karting » et leurs retrouvailles au dernier Mondial.

S'il a terminé la saison avec neuf matchs consécutifs sans marquer, et n'a pu empêcher l'élimination de son équipe du Los Angeles FC face aux Seattle Sounders en demi-finales de la conférence Ouest, Olivier Giroud, muet en MLS et auteur de deux buts dans les différentes coupes, n'en reste pas moins épanoui en Californie, où il peut compter sur le soutien d'Hugo Lloris et de ses coéquipiers.

En pleine trêve à un peu plus d'un mois de la reprise du championnat américain, celui qui a pris sa retraite internationale après l'Euro 2024, mais reste le meilleur buteur de l'histoire des Bleus, avec 57 réalisations en 137 sélections, s'est confié au podcast First Team. L'occasion de revenir sur sa relation forcément particulière avec Karim Benzema, son ancien coéquipier en équipe de France. En 2020, « KB9 » avait eu cette fameuse phrase sur Giroud, expliquant qu'« on ne confond pas la F1 et le karting », se décrivant comme une Formule 1 et qualifiant donc le Savoyard de karting.

« Je suis cool avec ça »

L'ancien Montpelliérain avait ensuite juré ne pas avoir « de rancune » pour Benzema, puis assuré qu'il lui avait envoyé un message après son forfait très commenté pour le Mondial 2022 et son départ du Qatar. Une relation sur laquelle il est revenu dans cette nouvelle interview. « On s'est recroisé à la Coupe du monde 2022. Est-ce qu'on en a reparlé ? Non, mais je suis cool avec ça, a-t-il confié à propos de ces retrouvailles de 2022. Je l'ai déjà dit, ça a été très injuste pour moi à un moment donné, avant l'Euro 2016, quand une partie du public me reprochait son absence, quand je marque un super but à Nantes et qu'après j'en rate une autre, je sors, j'ai marqué pour mon pays et il y a des sifflets. »

En plus des sifflets, Giroud explique aussi avoir modérément apprécié le titre de L'Equipe du lendemain (« Le mal aimé »). « Ça m'a fait mal parce que j'avais l'impression de donner le maximum pour mon équipe, le maillot et il y avait toujours es détracteurs. Tu ne peux pas faire l'unanimité, même les plus grands ont toujours des détracteurs, mais là, c'était injuste », regrette-t-il encore.

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