FFF : Le comex n'avait pas le droit de mettre à pied Hardouin

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Axel Allag, Media365, publié le mercredi 01 février 2023 à 17h30

Le 11 janvier dernier, la Fédération Française de Football (FFF) annonçait la mise à pied de sa directrice générale, Florence Hardouin, sur décision de son comex. Sauf que ce dernier n'avait pas le droit de la mettre à pied, ce qui devrait compliquer un licenciement qui semble néanmoins acquis.

Rien ne va, en ce moment, à la FFF. Alors que le président Noël Le Graët a été écarté et se trouve dans une importante tourmente après les accusations de harcèlement sexuel, la directrice générale Florence Hardouin a été mise à pied le 11 janvier dernier. Tandis qu'elle a plutôt mal vécu la situation car elle a été hospitalisée par la suite et avait été victime d'un infarctus, la situation connaît un imbroglio. Selon des informations dévoilées par L'Equipe, le comex de la FFF n'avait tout simplement pas le droit de mettre à pied la dirigeante, comme de recruter ou licencier un directeur ou directrice générale de la FFF. Dans les faits, cette décision incombe en effet au seul président de la FFF.

Hardouin convoquée pour un entretien préalable à son licenciement le 21 février

Ainsi, l'instance, en voulant se précipiter, s'est finalement pris les pieds dans le tapis. Le procès-verbal de la réunion aurait dû être rédigé par les services compétents de la fédération qui assistent aux comités exécutifs selon le quotidien sportif. Sauf qu'ils n'ont pas été conviés au comité du 11 janvier et n'ont donc logiquement pas pu retranscrire des débats internes auxquels ils n'ont pas assisté. 3 semaines après la tenue de la réunion, aucun document certifié et valable n'est encore publié, alors qu'en général, il suffit d'un délai de 3 ou 4 jours. Le procès-verbal de la réunion du 11 janvier dernier devra toutefois être rédigé pour être validé le 9 février, date prévue pour le prochain comex de la FFF. Pour rappel, le 21 février prochain, toujours selon les informations de L'Equipe, Hardouin doit être reçue pour un entretien préalable à son licenciement pour "faute grave". La dirigeante est actuellement en arrêt maladie.

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