Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 19 juin 2025 à 09h47
Désormais à l'Udinese, où il est épanoui, Florian Thauvin (32 ans) estime avoir amplement mérité son statut de champion du monde, en 2018.
À 32 ans, Florian Thauvin revit et coule des jours paisibles à l'Udinese. Assagi, l'ancien Marseillais a terminé à la 12e place en Serie A avec le frioulan dont il est un capitaine exemplaire depuis plusieurs mois. Celui qui s'était fait chiper un penalty par son partenaire Lorenzo Lucca en février aimerait « jouer jusqu'à 40 ans » comme il le confie à France Football. « Flotov » est épanoui en Italie après avoir « touché le fond » au Mexique lors de sa précédente expérience chez les Tigres de Monterrey. « Qu'on remette en cause mon niveau jusqu'à me virer, c'était difficile à accepter, lâche le Français. Là-bas, ça n'a duré qu'un an et demi. C'est quoi dans une carrière ? Quand ça s'est fini, aucun club français n'est venu, comme si rien n'avait existé avant, comme si je ne pouvais plus jouer. Ça m'a fait mal mais ça m'a aussi redonné la dalle et ce côté revanchard. »
Thauvin : « Au Mexique, j'ai touché le fond »
Auteur de 8 buts et 3 passes décisives en 25 matchs de Serie A en 2024-25, se confie également au sujet de la paternité, lui qui a absolument voulu que son premier enfant naisse le même jour que Cristiano Ronaldo et Neymar, le 5 février 2020. « Vu qu'il est né ce jour-là, j'ai la conviction et l'espoir qu'il sera un phénomène comme eux. J'aimerais qu'il fasse mieux que moi », glisse Florian Thauvin, sacré champion du monde en 2018 en Russie avec l'équipe de France, qui évoque aussi son image et sa place en équipe de France.
« Je n'ai pas besoin qu'on m'aime, je veux qu'on soit juste avec moi »
« Des champions du monde français, il n'y en a que 45. Je n'ai pas besoin qu'on m'aime, je veux qu'on soit juste avec moi. En 2017-2018, je suis parmi les joueurs les plus décisifs d'Europe (26 buts, 18 passes en club, toutes compétitions confondues) derrière l'intouchable Lionel Messi, rappelle-t-il alors qu'il évoluait à l'OM. Et en faisant une saison comme ça, j'ai une entrée en jeu de 7 minutes au Mondial. Ma place dans le groupe France était incontestable. Je suis un joueur offensif à qui on demande d'être décisif, à ce moment-là qui fait mieux ? Alors, quand on me met dans la figure : "Ouais, t'es champion du monde mais t'as pas joué..." L'étoile, je la mérite entièrement. »