Axel Allag, Media365, publié le mardi 29 novembre 2022 à 20h05
Ce mardi, pour sa première conférence de presse dans ce Mondial 2022, à la veille de France-Tunisie (mercredi, 16 heures), Aurélien Tchouaméni a refusé de se considérer comme un "leader" de la génération actuelle. Pour autant, celui qui devrait de nouveau être aligné dans l'entrejeu, a confié son espoir de compter au sein de l'effectif de l'équipe de France.
16 sélections chez les Bleus et déjà un rôle de leader de la génération actuelle ? La présence ce mardi d'Aurélien Tchouaméni en conférence de presse a engendré cette question. A la veille du dernier match de poules de l'équipe de France face à la Tunisie, le jeune milieu de terrain âgé de 23 ans n'a pas répondu de manière totalement positive à la supposition, conscient de son expérience relative. "Qu'est-ce que ça veut dire leader ? J'ai 16 sélections, j'emmagasine de l'expérience. C'est sur que quand on est à table, il y a beaucoup de gars avec qui j'ai joué. Alors je ne suis pas forcément un leader, mais j'espère que je compte un peu dans cette équipe", a-t-il affirmé, un sourire au bout des lèvres.
"En 8èmes, il y a les meilleurs, on n'aura pas le droit de se cacher"
Celui qui devrait de nouveau être aligné par Didier Deschamps dans l'entrejeu a évoqué son poste de sentinelle, forcément "différent" de celui de relayeur. "Le poste de sentinelle demande plus de sobriété car c'est celui qui assure l'équilibre", a synthétisé le joueur des Bleus et du Real Madrid, avouant l'alchimie avec Adrien Rabiot, son compère du milieu de terrain et le statut primordial d'Antoine Griezmann, qui est parfois amené à combiner avec eux en raison de son rôle hybride. "Avec Adrien et Antoine, on essaye de compenser lorsque c'est nécessaire, ça laisse la possibilité aux autres de se projeter. On a un gros volume de jeu, ça permet de colmater les brèches", a jugé Tchouaméni.
S'attendant à un match "rugueux" face à la Tunisie, qui peut encore se qualifier en huitièmes de finale, il n'a pas opté pour une préférence concernant l'opposant du prochain stade de ce Mondial 2022. "En 8èmes, il y a les meilleurs, donc on n'aura pas le droit de se cacher. Qu'on affronte l'Argentine, la Pologne, le Mexique... On ne se cachera pas", a prévenu le milieu de terrain, focalisé sur la première place de ce groupe D à valider.